Notre réseau ferroviaire est géré par l’Etat aux frais des contribuables

Les régions participent à la gestion et contribuent financièrement aux liaisons régionales qui les concernent, ainsi la région Centre-Val de Loire participe à la gestion de la liaison Paris Austerlitz-Orléans, avec des trains d’un autre âge, ce qui risque de changer avec l’ouverture de ces lignes à la concurrence.

Pour satisfaire les phantasmes technocratiques de la Commission européenne, notre société nationale, la SNCF a été transformée d’établissement public en société anonyme de droit commun, ce qu’elle n’est pas.

L’État, pour assurer la paix sociale, a garanti aux cheminots en fonction le maintien de leur statut, à chacun jusqu’à son départ à la retraite, seuls les nouveaux embauchés relèveront d’un statut de droit commun, qui reste à mettre au point et à faire adopter.

Seulement, l’exécutifs a oublié que l’épine dorsale du statut des cheminots est leur régime de retraite, avec des dispositions particulières concernant, notamment à l’âge de départ à la retraite, qui remontent au temps de la traction vapeur, que le projet de réforme tel que défini par Emmanuel Macron, remet en cause.

La réaction des syndicats, dans un climat social trouble, où tout ce mélange, a été immédiate, sous la forme d’une grève générale, renouvelable, le 5 décembre, pour laisser le temps, à la future direction n générale de la SNCF, en fait aux pouvoirs publics de réagir, pour éviter la pagaille en fin d’année ; alors que 1995 est encore dans tous les esprits.

Entre temps l’exécutif a désigné un nouveau président, du sérail comme celui qu‘il remplace, en partant du principe qu’un nouveau balai, balaye mieux qu’un balai ancien usé qui subira l’épreuve du feu avec cette grève.

En tout cas le nouveau président va être confronté à des problèmes techniques qui se posent suite à une série d’incidents et d’accidents, notamment sur des passages à niveau, sans parler des énormes dégâts à réparer provoquée par les inondations consécutives aux récentes trombes d’eau dans le sud du pays avec la quasi certitude, avec le réchauffement climatique, de se renouveler.

A cela s’ajoutent des problèmes structurels, comme la contestation des TER qui roulent sans personnel d’accompagnement à bord sachant que tout ceci pose un problème de financement, à trouver.

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