Neutralité

Dans un hebdomadaire d’économie capitalistique droitière – je dis droitière tant il semble qu’il y en a une aussi de gauche ? – j’avais pour habitude lire des éditoriaux tantôt à la gloire de la droite compréhensive pour le patronat et si possible celui du Cac40, tantôt vilipender ces affreux gauchos d’un gouvernement ne comprenant rien de rien à la simplicité minimaliste de l’arithmétique patronale : les pertes seront partagées par tous les contribuables et les profits par tous…les actionnaires.

Mais, il a surement dû se passer quelque chose qui m’aurait échappé car désormais il est souhaité bonne chance au nouveau président non encore en exercice ce vendredi qui le sera dès ce dimanche fier de faire son devoir auprès de dame mère Allemagne dès lundi.

Cette fière revue insiste sur le constat que la gauche dite extrême est similaire à l’extrême droite en ce sens que chacun voudrait en appeler au bon sens de ceux qui ne profitent et ne comprennent rien aux mérites de l’économie libérale, dont se vante l’actuel premier, qui pourtant profite aux méritants et tant pis pour les besogneux.

Mais, surtout, ce chantre de l’économie journalistique laisse entendre que le récent élu va pouvoir partir de bonnes bases laissées par l’ancien : relance en cours, baisse du chômage en cours, bénéfice des entreprises largement relevé, etc., etc….

Tiens donc, celui qui hier était, entre autres, vilipendé tout au long de ses feuilles admirables, serait aujourd’hui doté d’une certaine réussite comme le soleil le saluant pour son départ alors qu’à son arrivée était de la partie la pluie.

Mais demeure dans une idiotie crasse, celui qui ne sais pas revenir, non en arrière, mais simplement sur un avis mal formulé ou n’ayant pu tenir compte de résultats futuristes.

Tiens, à, propos, j’ai cru entendre la satisfaction du roi du centre qui n’a jamais abouti, devant le recul nécessaire d’un qui croyait pouvoir s’en passer sans avoir l’air de se renier.

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