Ne stressez pas au volant : c’est dangereux et ça ne sert à rien

stress1510Selon une étude réalisée par OpinionWay du 12 au 18 juin 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 1 007 automobilistes français interrogés en ligne, pour l’Association Prévention Routière et Tom Tom, plus de 25 % des Français serait stressant au volant.

C’est vrai qu’en voyant conduire, dans les embouteillages sur autoroute, à changer de voix dès qu’ils ont l’impression que la voix d’à côté va plus vite ou moins lentement, il y a de quoi s’interroger.

Lorsqu’ils zigzag sur autoroute, les automobilistes sont-ils plutôt stressés ou stressant ?

Il ressort de ce sondage, que pour 62 % sont les autres, par leur conduite dangereuse ou inadaptée, qui constituent le premier facteur de stress. Donc, en zigzaguant (et dans d’autres situations où ils ont un comportement curieux), ils sont stressants.

Comme tout cela se propage, l’automobiliste stressant réussi à stresser les automobilistes autour de lui qui, naturellement deviennent stressants.

Le deuxième point de stress, pour 35 %, ce sont les embouteillages, mais en rejoint le premier point. L’automobiliste stressé dans les embouteillages fait n’importe quoi pour avancer plus vite que les autres, il en plus d’être stressé il devient stressant.

Quant au 3ème point de stress, pour 33 % des répondants, c’est d’arriver en retard. S’il y a des embouteillages, ce stress va être amplifié et va pousser à conduire n’importe comment (premier facteur de stress).

Le stress va pousser à avoir un comportement dangereux. 34 % des personnes ayant répondu indique devenir coléreuses, 21 % que le stress les fatigues, 20 % que le stress leur fait perdre leur concentration et 18 % qu’ils commentent des infractions (je doute de ce dernier pourcentage. Si les répondants étaient plus francs, il serait bien plus élevé).

Bien entendu, le stress varie également en fonction des régions de France, mais aussi de l’âge. Les plus jeunes conducteurs, les moins de 35 ans sont les stressés au volant.

Le problème de la circulation en voiture, en dehors des routes de provinces, qui normalement ne sont pas embouteillées, et où l’on peut estimer précisément la durée d’un trajet, ce n’est pas lorsque l’on circule en ville, sur les boulevards circulaires ou les autoroutes en sortie d’agglomération.

Prenons, par exemple les 30 premiers kilomètres au départ de Paris, sur la A6 que je prends régulièrement, disons de la Porte d’Orléans jusqu’à IKEA (c’est un point de repère pour parisiens qui est à la hauteur d’Évry).

En heures creuse, en respectant les limitations de vitesse (90, puis 110 km/h), la distance est parcourue en moins de 20 minutes. Je crois que le record de lenteur, que j’ai constaté fut 2 heures pour faire ces 30 km/h.

Pourquoi stresser, on va être en retard. De toutes les manières le stress ne changera rien.

Par le passé, lorsque l’on était bloqué dans les embouteillages, on ne pouvait que prendre son mal en patience, impossible de prévenir qui que ce soit que l’on est bloqué. Mais, aujourd’hui, qui n’a pas un téléphone sur soit. D’accord, à ne pas utiliser à la main.

Alors, l’important c’est d’arriver vivant, même en retard.

Et puis, de toutes les manières le stress c’est très mauvais pour la santé.

Alors lorsque vous prenez le volant : restez ZEN.

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