Réflexions

La mort d’un surfeur relance le problème des requins à La Réunion

Le 21 février dernier, un surfeur de 26 ans a été attaqué par un requin bouledogue et est mort de ses blessures, cette mort porte à huit le nombre des victimes des requins à La Réunion depuis 2011 et ce sur 20 attaques.

Pour les surfeurs locaux, il y a un réel déséquilibre dans l’océan à cet endroit, si ce type d’attaque était aussi fréquent ailleurs dans le monde, il y aurait un nombre de morts tel, que personne ne pourrait plus profiter de l’océan.

Pour eux, il s’agit de faire un vrai abattage de requin, ou tout au moins un prélèvement sélectif à opérer régulièrement, ce qui suppose une décision et le concours des pouvoirs publics.

Les requins bouledogue sont en surnombres et il faudrait intervenir et réguler la population des requins autour de La Réunion, comme on le fait ailleurs, sur terre avec les sangliers, et pas toujours avec succès.

On y utilise le terme « cull » que l’on peut traduire par abattage ou par prélèvement dans le sens de « régulation de la population », pour éviter tout débordement.

C’est un problème dû à la modification du comportement des requins bouledogues à laquelle les scientifiques semblent peiner à trouver une explication, alors que les requins bouledogue tuent tout, sans distinction,, dont beaucoup de différentes espèces normalement protégées des requins.

Les uns l’imputent à la réserve marine située à l’ouest de l’île ou à l’interdiction de la pêche traditionnelle qui remonte à 1999 ou à une conséquence de la pollution.

Il est fortement déconseillé de surfer aux abords des embouchures des cours d’eau qui charrient des déchets pouvant attirera les prédateurs, une mise en garde valable partout ailleurs et pas seulement à La Réunion.

On comprend que les surfeurs sont fatigues de pleurer leurs frères, mais tout sport extrême comporte des risques et il faut en être conscient, en s’entourant d’un maximum de précautions.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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