Misère(able)

Pas moins de 12 ministres de l’actuel gouvernement au chevet du syndicat du patronat à service d’éclairage à leur patron, heureusement que ceux qui compte vraiment, l’impérieux élu de service et son collaborateur 1er n’y sont pas…

Mais, c’est bien, voire sympathique, tant de monde au service d’une seule et même cause : l’argent, voire l’or.

Tenez, au passage, ce dernier mot me fait penser aux exigences sues de l’impérieux avec son épouse transparente qui ne veut pas être appelée première (pourquoi, il en a d’autres ?), à propos de café qu’il ne souhaite pas fort du tout.

Le plus extravagant, c’est que des journalistes s’emparent de cette information qui fait le tour de la planète ou en tout cas bien rire les grecs.

Mais en attendant tout le monde ne rigole pas et plus surprenant encore c’est de constater que ce syndicat, qui se disait contestataire au 1er degré, peut-être vis-à-vis de ses petits camarades, se désolidarise des autres.

Mais son excuse est de mettre en avant la merveilleuse concertation dont il a bénéficié, comme les autres ; j’espère au moins qu’il y avait aussi des petits fours au thé annoncé.

Et peu importe le contenu des futures ordonnances puisqu’il a été concerté.

Rigolo, à l’hôpital il n’y a plus de patients, mais des clients qui attendent, attendent, par contre à la Poste il reste des usagers.

A la com, mieux que les bons mots de nos regrettés humoristes linguistiques ou actuels, elle veut nous rendre beau un monde que ses maîtres contribuent, accélèrent, à la venue de mauvaises nouvelles afin de ne conserver les bonnes que pour eux.

Le gouvernement a besoin de ressources pour boucler son budget ?

Soit, mais au lieu de s’en prendre aux plus démunis, qu’il tape ailleurs.

Misère, misère…

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