Seul François Hollande aurait pu se représenter au vu des premiers résultats de sa politique (notamment la baisse du chômage), dont profite actuellement Emmanuel Macron, si ses camarades socialistes ne lui avaient pas savonné la piste.
Emmanuel Macron, tout en héritant d’un lourd passé, qu’il n’ignorait pas, pour y avoir été mêlé en son temps : chômage, dette, déficit, fiscalité étouffante, s’est trouvé devant un vide politique sidéral, sauf à recruter des transfuges qui lui ont offert leurs services, dont il ne voulait pas.
Il devait reconstituer une nouvelle force politique, puisée dans la société civile, généralement technocratique, d’abord pour garnir les sièges du Palais Bourbon puis les bancs du gouvernement.
Il a accepté cette fois-ci, par la force des choses, quelques transfuges pas trop marqués des partis politiques historiques, pour des postes impossibles à confier à des amateurs, notamment l’intérieur et les finances.
Son Premier ministre, le maire d’une ville moyenne cherche encore sa voie et il s’est mis, faisant preuve d’autoritarisme, l’armée française, « la grande muette » à dos, ce qui fait qu’il cultive de plus en plus l’amitié de façade avec des chefs d’État amis, pour se faire valoir.
C’est dans ce contexte, qu’il a exhorté ses ministres à mieux défendre sa politique, dont il attend davantage de combativité pour gagner la confiance des électeurs, après six mois d’exercice du pouvoir.
Cependant, les électeurs attendent, comme après chaque élection présidentielle, les changements annoncés et pas des paroles.
Manque de chance, le seul changement perceptible par eux est l’augmentation pour tous de CSG, déplorée même par ceux à qui on a promis une compensation, pas de quoi asseoir la popularité de quiconque.
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