Mille excuses

Je ne sais pas vous, mais moi, il m’arrive, assez souvent malheureusement, d’avoir à me confronter avec des artisans dont la parole est sans aucune mesure égale à leur bonne foi.

Un jour, c’est un entrepreneur chargé de rénové un super très grand 2 pièces de 42 M2.

Temps estimé des travaux 3 mois, juré, promis, craché.

Bien sûr, le challenge à relever était très fort puisqu’en plus du sol et des murs, de l’électricité à refaire, il était prévu des meubles sur mesure afin que ce logis soit logeable.

Que croyez-vous qu’il arriva ?

5 mois après, l’heureux futur occupant du prendre les lieux en chantier car il ne voulait pas dormir sous les ponts, l’insolent.

Mais, évidemment, nous ne pouvions en vouloir à notre brave homme responsable des travaux puisque ce ne pouvait être de sa faute si les maçons, le menuisier, l’électricien et le plombier ont successivement pris du retard, la faute à d’autres chantiers où certains difficultés étaient intervenues.

D’ailleurs, ce n’était point de sa faute, puisque constatant la défaillance de son homme à tout faire il l’a limogé.

Bon, comme c’est lui qui l’avait embauché, il l’a recasé dans une entreprise amie… 8 mois après, après le début du chantier je vous rassure, le logement était habitable avec quelques petites bricoles à terminer dont certaine 2 ans passées restent en plan ; et encore, nous vous ais-je pas parlé de la partie des meubles à refaire, etc…

Une autre fois, c’est l’installateur d’une pompe à chaleur qui, malgré la forte compétence du responsable, n’en pouvait plus de chauffer un espace trop grand pour elle.

La faute à pas de chance, mon bon monsieur : « je demande l’intervention du commercial de la marque qui, ce n’est vraiment pas de chance, vient tout juste de déménager et je n’ai plus ses coordonnées, mince alors ».

Un an est passé, l’homme, sans doute, a été retrouvé et une solution acceptable a été apportée.

Avant, lorsqu’il faisait bon à l’extérieur (à partir de 8°), il faisait bon à l’intérieur, mais en deçà…

Maintenant, cela peut aller, en attendant, un peu angoissé, les températures hivernales négatives…

Un troisième exemple, l’intervention d’une société service déléguée par un assureur réputé (et) sérieux, vous fait comprendre, mea culpa, que 10 mois pour remplacer un tiroir de meuble de salle de bains et le bouclier de baignoire n’était pas justifiée ; mais, vraiment je vous l’assure, j’ai pris conscience des lenteurs administratives de mon équipe que je n’incriminerai pas étant l’unique responsable ; c’est juste oublier que dans un délire précédent il m’avait, lui aussi, annoncé le départ d’un de ses défaillants.

Ah ces artisans qui se plaignent ne pas avoir assez de travail pour embaucher : mille excuses…

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