Mieux vaut tard que …

Au tout début, il ne payait pas de mine.

Et ces dessins ne faisaient pas vraiment carton.

Seule, par la suite sa prof en dessin le soutient.

Mais, il se perd dans les rues, les gangs, aime les voitures rutilantes.

 Trop au goût de ces forces de l’ordre qui le repère pour de mauvais sentiments.

Aussi, lors d’une bagarre coutumière avec armes qui a fait un mort, ils n’hésitent pas à lu mettre sur le dos.

 S’ensuit 27 années douloureuses à subir en prison hospitalière qui ne croit pas à son innocence.

Pourtant, 10 % y croupiraient faute d’obtenir audience pour prouver leur bonne foi.

Les flics ripoux, les juges félons, la justice trop administrative sans compter le temps qui manquent vous laissent derrière les barreaux.

Mais, l’homme a ce qu’il faut, ce qui le distingue des autres : ses crayons.

Ses couleurs plaisent bien à un golfeur, puis à une revue du secteur.

Le chroniqueur rencontre et en fait son amis aidés par deux avocats qui ont connu pour eux-mêmes les mêmes méfaits.

Il n’est pas difficile de rencontrer le coupable puisque dès le départ il a avoué.

Mais des malins lui ont fait croire que s’il agissait ainsi sa liberté serait pire que la prison.

Il n’a pas été difficile de trouver une témoin de la première heure qui s’est tue de cœur de représailles comme d’autres pour avoir la paix.

 Mais, ce qu’il y a de bien dans ce pays c’est que la justice qui la rend est intouchable ou alors il faut mettre le prix et les avocats, la procédure sont chers.

Et il en faut toujours plus pour que la balance penche de l’autre côté.

Ce sera à l’occasion d’un stage que des étudiants auront l’occasion d’interviewer le procureur responsable de toute sa fureur.

Lors de l’entretien, il laissera échapper un argument qui permettra la réouverture du dossier.

Enfin, libre, le garçon devenu vrai homme, est la proie de réalisateur pour un tournage en Hollywood.

Car nous sommes en Outre Atlantique, en France cela n’existe pas, n’est-il pas ?

Quitter la version mobile