J’avais cru avoir raison au début en écoutant les importants discours des férus en la matière en affirmant que le mauvais port pouvait être pire que l’abstinence d’en revêtir un.
Désormais, les contradicteurs savants ont portes closes, seuls les détenteurs de la Vérité ont droit au chapitre.
Et peuvent imposer leur dicta sur la meilleure manière de vivre pour leurs contemporains, même si, sous le manteau, ils affirment faire entorse à leur règle sans doute pour mieux voir.
Mais un copain d’ami m’a fait à voir un dessin d’un contestataire.
Des hommes, des femmes rampaient sur le sol sans discourir.
On leur avaient dit qu’il fallait le faire parce que le virus circulait à 1 mètre du sol.
Et dans cet espace totalitaire, l’être normal n’avait plus le choix que d’obéir à une exigence sanitaire présentée de bon aloi.
C’est alors que m’est rappelé un souvenir d’un ancien combattant qui avait cru, contre vents et marées, à la France Libre et il s’en est allé pour mieux en revenir, indésirable dans son pays qui ne croyait pas en ce porteur de bonnes nouvelles.
Quelques temps bien avant, un célèbre écrivain avait du participer à l’exil à l’insu de son plein gré puisque ses écrits n’avaient pas lieu de plaire à la souveraineté de l’époque.
Moi-même, si je peux me permettre, l’un de mes aïeux, parait-i, a eu le droit, bien avant la Révolution, d’avoir la tête tranchée puisqu’il n’avait pas voulu la baisser devant une procession religieuse.
Si je dis cela, ce n’est pour rien dire.
Toutefois, je pense que dans une démocratie des droits de l’être humain, il y aurait splendeur à ce que tout le monde puisse exprimer, expliquer, son avis.
Il pourrait ainsi librement faire ou pas.
Et, l’argument qui constituerait à dire que le comportement des uns agit sur les autres est le sel de la vie depuis que nous sommes vivants…