Manuel Valls n’est pas le premier à le faire

Manuel Valls ancien Premier ministre sous la présidence de François Hollande, serait bien vu élu à son tour à la tête de la France.

Mais, voilà, lors de la primaire du PS, il faut battu par Benoît Hamon. Une situation difficile à vivre, lorsque l’on a été Premier ministre de se faire battre par une seconde lame du PS.

Depuis, élu difficilement au Parlement, Manuel Valls n’est plus qu’un député qui végète.

Lui qui est franco/espagnol, tente une percée en se portant candidat à la Mairie de Barcelone.

Ce n’est pas une première en Europe, un autre homme politique qui s’est fait connaître en mai 68, franco/allemand a mené une carrière politique en Allemagne, puis aujourd’hui en France, il s’agit de Daniel Cohn-Bendit.

Après tout, pourquoi pas, plus que la double nationalité, la double culture, la maîtrise des 2 langues permet sans difficulté de passer d’un pays à l’autre.

À la différence de Manuel Valls qui a occupé une très haute fonction, Premier ministre, Daniel Cohn-Bendit fut élu, en 1989, sous l’étiquette des Verts au conseil municipal de Francfort-sur-le-Main et nommé adjoint au maire SPD.

Puis élu en 1994, sous l’étiquette des verts Allemands, député au Parlement européen, avant de l’être sous l’étiquette des verts français en 1999.

C’est un peu différent de voir partir, en Espagne, un ancien Premier ministre Français, que – pour les Allemands – de voir partir un adjoint au Maire, puis député européen.

Mais, le principe reste le même.

Manuel Valls est un homme politique, c’est son métier, il a une opportunité en Espagne, il y va. Il n’avait plus le vent en poupe en France, il s’expatrie, un peu comme un salarié qui n’arrive pas (même en traversant la rue) à trouver un emploi et qui postule… hors de nos frontières.

À Barcelone, les électeurs-trices seront ils/elles convaincus-es de la pertinence de sa candidature… à suivre.

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