Manif… le jour d’après

Ce matin, en écrivant ces quelques lignes, j’ai envie d’être cynique, parce que la situation actuelle me pousse à l’être.

De longue date fut programmé un jour de grève et de manifestations. Grâce à un événement dramatique, ce jour-là, le président de la république a pu ne pas être sur le pont, aller de l’autre côté de l’Atlantique rendre visite aux sinistrés de l’ouragan Irma dans les Antilles.

Mais, l’information la plus importante, même sans la visite d’Emmanuel Macron, reste naturellement, la réorganisation de la vie dans les Antilles.

Que reste-il de ce jour de grève, rien. Des gens ont défilé, ont protesté, l’économie a été gênée dans son fonctionnement durant une journée et tout est rentré dans l’ordre.

Ce matin, tout fonctionne, à nouveau, normalement. Il n’y a plus de problèmes. Mais, y a-t-il eu des problèmes hier. Pas vraiment. La grève était prévue.

Il y avait des grévistes, des gens qui se sont débrouillés pour aller travailler (ou pour travailler de chez eux) et ceux qui ont déposé un RTT pour éviter de se trouver bloquer sur le chemin de l’aller ou du retour de leur lieu de travail.

Je ne veux pas pousser au blocage du pays, loin de moi cette idée. Mais, une grève d’une journée ne sert à rien.

Je me souviens d’une grève de 3 semaines vraiment gênante à la fin de l’année 1995, sous la présidence de Jacques Chirac avec Alain Juppé dans le rôle de Premier ministre. Des semaines de grève, le blocage des transports en commun,… Durant des semaines, j’ai fait chaque jour l’allée/retour – maison-bureau-maison – à pied.

Le résultat, fut le retrait du plan Juppé concernant – notamment – les retraites, puis le départ d’Alain Juppé, la dissolution de l’Assemblée et la cohabitation avec Lionel Jospin (Premier ministre).

De toutes les manières, Emmanuel Macron avait autre chose à faire hier.

Le jour d’après cette grève, la page est tournée et la vie reprend son court comme si de rien n’était !

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