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Malheur à l’Amérique d’abord de Donald Trump

J’ai écouté avec consternation la manière dont Donald Trump entend bousculer l’accord sur le climat, conclu à Paris par la communauté internationale, dans le cadre de la COP 21, pour la protection de notre planète contre le réchauffement climatique.

Il a repris, d’une manière confuse, ses promesses électorales de créer des emplois et de réduire les impôts, qui lui ont permis de gagner les voix du « bas peuple » et de se faire élire, mais cette fois-ci, il s’est adressé, dans les jardins de la Maison Blanche, à la communauté internationale.

Une fois signé, tout traité international comporte une porte de sortie, c’est le cas de l’accord de Paris, de son article 28, que Trump ne veut pas respecter, en annonçant sans complexe de rejeter les engagements pris par son pays, dans le domaine des réductions des émissions de gaz à effet de serre.

Les Américains s’en mordront les doigts, car du fait de leur situation géographique, ils sont en première ligne face aux catastrophes naturelles provoquée par le réchauffement climatique et, un jour, la Floride et la ville de New York risquent d’être submergées par la montée de l’océan Atlantique.

Il compte faire tourner à tombeau ouvert les extractions de charbon et d’huile de schiste, pour créer des « millions d’emplois » bien que cela créera moins d’emplois que le développement des énergies renouvelables.

Il refuse de contribuer au « fonds vert » destine à venir en aide aux pays du Sud, pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, envers lesquels l’Amérique a, en tant que principal pollueur, une dette, alors que ceux-ci n’y ont nullement contribué.

Son comportement est indigne de celui du dirigeant d’une grande nation, son slogan « Amérique d’abord » fait penser au « Deutschland üeber Alles » d’un petit homme à moustache, lui aussi régulièrement élu dans les années 1930, et qui était fou.

Il appartiendra aux Américains, qui l’ont élu, de s’en dépêtrer, avant qu’il ne soit trop tard.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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