IdéesRéflexions

Mails publicitaires : il y a des limites

mail1706Je sais bien que dans le commerce tous les coups sont permis et que les spécialistes du marketing doivent ruser pour nous convaincre d’acheter.

De plus, avec internet, ils doivent également, ruser pour – au moins- nous pousser à ouvrir leurs mails publicitaires (sans les mettre à la corbeille dès la réception).

Je n’ai vraiment rien contre les mails publicitaires, je suis amené à écrire des accroches commerciales pour des mailings publicitaires.

Même si certains commerciaux (ou formateurs en ce domaine) m’ont déjà expliqué qu’il n’y avait pas de limite dans les arguments pour vendre et que tous les moyens étaient pour au moins pousser le prospect à regarder ce qu’on lui propose.

Je ne suis pas d’accord.

Dans mes activités professionnelles, je reçois énormément de mails, et la plupart des gens sont comme moi. J’utilise un anti-spam, mais je suis forcé de le paramétrer pour qu’il ne soit pas trop « violent », je préfère qu’il laisse passer des spams, plutôt qu’il bloque des mails importants.

Lorsque l’on relève ses messages, il y a plusieurs choses qui vont attirer le regard.

Bien entendu, l’expéditeur, mais c’est assez limité. On a tous, quelques expéditeurs privilégiés dont on va lire tous les messages avec attention. Pour ces quelques expéditeurs, j’ai paramétré une règle qui m’affiche un pop-up me prévenir.

Au-delà de l’expéditeur, il y a le titre du message et c’est là où les commerciaux me … (j’ai failli être grossier), mais vraiment.

Tous les jours j’ai des messages (et renseignement pris, cela devient de plus en plus courant), dont le titre :

Commence par « Re : … ». Cela signifie que quelqu’un a répondu à un de mes mails. C’est quelque chose que je dois lire, puisque c’est une réponse à une demande de ma part. Combien de fois, en cliquant sur un mail de ce type, ce n’est absolument pas une réponse, mais un simple mail publicitaire (que je ne lis pas … bien entendu).

Est sous la forme de « suite à votre demande », « comme convenu » … encore une formulation qui laisse supposer que j’ai demandé quelque chose et qu’on me répond. Cela me pousse à cliquer sur le message pour le lire. Et de plus en plus souvent ce n’est qu’un simple publicitaire (direction poubelle, bien entendu).

Comme je ne veux pas perdre mon temps à cliquer sur des liens de désabonnement, qui dans la plupart des cas, ne fonctionnent pas, que je ne veux pas perdre mon temps à alerter la CNIL qui a d’autres chats à fouter que de savoir que j’ai reçu un mail publicitaire qui ne me plaît pas.

J’ai trouvé beaucoup plus simple, je fais un clic doit sur la ligne du mail, un pop-up s’ouvre, ligne « courrier indésirable » et « bloquer l’expéditeur » (c’est mon chemin sur Outlook version Mac, mais cette possibilité existe sur tous les logiciels de gestion de mails).

Alors, mesdames et messieurs les commerciaux, non tous n’est pas permis. Vous ne pouvez pas envoyer des messages en faisant croire au destinataire que vous répondez à un de ses messages ou à une de ses demandes. C’est intellectuellement malhonnête et cela ne peut que créer un rejet de la part des destinataires. Soyez un peu plus inventif dans vos approches commerciales.

Olivier Kauf

Consultant depuis plus de 30 ans, Je suis depuis une dizaine d'années journaliste, professionnel dans le domaine des risques et des assurances pour le e-mag RiskAssur-hebdo (https://www.riskassur-hebdo.com) et témoin de mon époque pour https://notre-siecle.com et https://perelafouine.com RiskAssur, Notre-Siècle et PèreLaFouine proposent chaque jour de nouveaux articles issus de la rédaction : la vie des sociétés (nominations, acquisitions, accords, …), des tests/présentations de produits, des ouvrages (professionnels, romans, bd, …), … Je peux : - présenter vos produits ou nouveaux ouvrages (il suffit de me les envoyer) - écrire sur des sujets à la demande pour du référencement SEO - publier vos communiqués de presse - Publier vos AAPC - … Une question, une remarque : olivier@franol.fr

Laisser un commentaire

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page