La reprise des cours en présentiel dans les établissements d’enseignement supérieur devrait ainsi avoir lieu avec un mois d’avance, au début janvier et non le 4 février, comme cela était d’abord envisagé par le Chef de l’État lors de son allocution télévisée du 24 novembre.
Interrogé le 4 décembre, il a cette fois-ci annoncé sa volonté de tout faire pour commencer plus tôt, début janvier, sans doute, avec d’avantage de travaux dirigés en présentiel et en demi-amphi, on ignore ce que lui a fait changer d’avis.
Pour justifier sa première décision, il a dit que les universités sont des lieux de grande circulation ce qui a été à un moment très contagieux, en ajoutant qu’il faut s’adapter au terrain.
« Quand vous avez cinquante élèves dans un amphi de deux cents places, on peut sans doute reprendre les cours en présentiel beaucoup plus tôt, mais pas quand il y a 350 élèves pour 300 places.
Il a souligné en outre l’importance d’avoir des protocoles très stricts pour les lieux de vie commun comme les cafétérias, afin d’éviter qu’il y ait trop de brassage.
Le Premier ministre a fait part des fortes consciences de la dégradation de la situation des étudiants mais aussi des personnels et de sa volonté de prendre en compte cela, les présidents d’université souhaitant de leur côté pouvoir bénéficier d’une souplesse sur le calendrier, chaque établissement ayant ses propres plannings d’examen et d’enseignement, d’où l’idée d’avoir une zone tampon pour voir quelle situation sanitaire nous aurons au lendemain des vacances de Noël.
Le Conseil d’État doit se prononcer au sujet d’un référé-liberté visant à enjoindre au Premier ministre de modifier le décret fixant les mesures générales pour faire face à l’épidémie de Covid-19, pour permettre aux universités de reprendre les enseignements en présentiel dès que possibles.