L’on connaît ta musique

L’illuminé dope les entreprises à coup de milliards mais refuse une légalisation d’un marché qui pourrait rapporter gros et plaire.

Vous y croyez vous au plan de relance annoncé, décrié comme à la criée de mon patelin où il fait si bon  vivre sans voir ce pantin ? Jeune diplômé vieillissant sans t’en apercevoir, viens vraiment dans les régions apprendre ce que vivre veut dire.

Et ne reste pas dans tes beaux salons dorés à rêver des fées à croquer.

Nous on sait bien que nos sirènes sont des histoires à naviguer debout.

Et puis c’est bien vrai que la Sardine a bloqué le port de la Cannebière.

Dans nos pays, petit, déjà présents avant même l’existence de ta cité, l’on sait y vivre.

Mais, sa ta marche forcée, et bien sûr de tes prédécesseurs, de rendement obligatoire qui a pourri nos champs de terre et de mer.

Et certains de nos petits y ont perdu la vie à se fourvoyer dans cette capitale qui ne l’est pas.

Rend-nous la possibilité de vivre bien et on ne te rendra rien.

Pitié, oublie-nous.

Le sauvage, c’est toi, pas nos gars.

C’est l’éducateur qui fait le larron pas l’inverse.

Et tu nous parles d’autorité à retrouver, de force légale de tes représentants, de République souveraine.

Parle moins fort, ferme la porte de ton bureau isolé où sans doute tu ne portes pas les masque à sourire mauvais.

Nous on veut respirer fort sans ta pollution à micro-particules.

Laisse nos jeunes s’enivrer de pastis, eux ils n’ont jamais, ou presque à l’insu de leur plein, franchi la ligne éponyme.

Ils ont bien trop peur d’y retrouver tes sbires, tes semblables, qui se goinfrent pour se donner genre vie.

Donne à ces jeunes le revenu universel et comme par hasard, ils ne viendront plus ensauvager ta capitale, fiers de pouvoir vivre dignement dans leur province chérie.

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