L’OMS dénonce la stagnation de la couverture vaccinale

On sait par expérience que la couverture vaccinale contre une maladie infectieuse, pour être efficace, repose sur la vaccination sinon de la totalité de la population, impossible à atteindre, mais sur un pourcentage suffisant de vaccination contre celle-ci, de manière qu’elle ne trouve plus de terrain pour s’étendre.

L’Organisation Mondiale de la Santé, l’OMS, une agence de l’Organisation des Nations unies qui suit cette question de près et le Fonds de Nations unies pour l’enfance, l’Unicef notent dans leur rapport annuel sur les taux globaux de vaccination qu’en 2018 près de 20 millions d’enfants n’ont pas reçu les vaccins susceptibles d’éviter des maladies mortelles, qui risquent ainsi de se répandre.

Selon la directrice du département immunisation et vaccins de l’OMS, plus d’un enfant sur dix ne reçoit pas la totalité des vaccins dont il a besoin.

Pour la première fois, les statistiques annuelles de l’OMS prennent en compte les vaccins papillomavirus, HPV qui est utilisée avant l’entrée dans la vie sexuelle active et permet de protéger contre le cancer du col de l’utérus.

L’an dernier, 90 pays, pour la plupart des pays riches, ont intégré le HPV dans leurs programmes nationaux, mais en fait, ce vaccin n’est disponible pour seulement une fille sur trois dans le monde, selon les informations données par l’OMS.

Malgré des signes de progrès, notamment dans le domaine du HPV, les données concernant l’ensemble des vaccins montrent qu’il y a une dangereuse stagnation des taux de vaccination dans le monde, due aux conflits, aux inégalités et au manque d’intérêt.

Or, par le passé, ce sont les campagnes massives de vaccination ont permis d’éradiquer les maladies infectieuses les plus meurtrières.

Aujourd’hui, on compte sur la vaccination pour arriver à maîtriser un jour l’Ebola, cette fièvre hémorragique mortelle, qui réapparaît à nouveau, chaque fois que l’on croit l’avoir vaincue.

En France, nous avons un programme de vaccination concernant les personnes qui vivent dans le pays en fonction de leur âge.

Certaines vaccinations sont obligatoires, d’autres sont simplement recommandées et des règles spécifiques s’appliquent pour certaines personnes exposées à un risque particulier ou à certaines professions, notamment dans le domaine médico-social.

Ce programme est actualisé chaque année par le ministère de la santé et consultable sur Service-Public.fr, le site officiel de l’administration française.

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