Ça peut aller des affichages géants sur d’immenses panneaux publicitaires, aux petits écrans des smartphones, en passant par formats intermédiaires – notamment – dans la presse « papier », les écrans d’ordinateurs et les tablettes.
Dans mon travail au quotidien, que ce soit pour le magazine professionnel RiskAssur, ou pour le blog/e-magazine Notre-Siècle, je reçois nombre de communiqués de presses chaque jour, ce qui me permet d’observer un important panel de sigles et de logos d’entreprises dans de multiples secteurs d’activité.
Concernant les sociétés nouvellement créées et celles qui font relooker leur logo, je crois que les graphistes ne tiennent pas compte, je ne crois pas que ses soit pas ignorance, des supports de petites tailles : les écrans des smartphones.
Les logos ou les sigles sont plus ou moins élégants, c’est une question de goût, mais les graphistes oublient – trop – souvent qu’ils doivent être lisibles même s’ils ont la taille d’un petit timbre-poste.
Il y a :
Ceux aux multiples détails, avec parfois des dégradés de couleurs mais deviennent de simples tâches illisibles en petits formats.
Ceux, qui sont tout plats et très longs, en petit on ne voit qu’un trait horizontal.
Ceux qui sont tout maigres et très hauts, en petit on ne voit qu’un trait vertical.
Je comprends que cela existe pour une société qui n’a pas refait faire son logo ou sigle qui date d’avant les smartphones.
Mais, comment est-ce possible pour de nouveaux logos. Personne n’a eu l’idée de prévenir les graphistes et comment les clients peuvent-ils valider un dessin qui est illisible sur un petit écran.
Il ne faut pas perdre de vue que de plus en plus d’internaute consultent les sites en version smartphone. D’ailleurs la plupart des sites s’adaptent automatiquement à tous ces formats, mais ils ne peuvent pas redessiner automatiquement les logos, ils les affichent en petit et c’est tout.
Ne croyais pas que ce sont des exceptions, le nombre d’entreprises qui ont des logos ou des sigles inadaptés aux tout petits écrans est impressionnant.
