Lisez pour avoir la santé

Il y avait une loi 14 juillet 2019 concernant les nouvelles dispositions pour pouvoir résilier son contrat d’assurances dans le temps que le souscripteur voulait.

Ce n’est plus l’assureur qui fixait son temps, c’est l’assuré qi prend désormais le contrôle de ses affaires.

Mais, voilà, pour qu’une Loi s’applique, il faut que les services concernés daignent faire le nécessaire.

Et ce nécessaire, c’est la sortie d’un décret indiquant comment faire.

Pas de mode d’emploi, pas de loi applicable.

Mais, depuis novembre 2020, c’est fait, les assurés vont pouvoir se régaler.

Et, d’ailleurs, dès qu’ils sont réveillés, les assureurs ne manqueront pas d’aller demander à leurs services marketing de souquer dur pour la pêche aux gros poissons.

Car, c’est ainsi, un assureur ne cherche pas à retenir ses clients tant il se croit le meilleur.

Mais, il passe son temps au jeu de la chaise musicale.

C’est plus rigolo et pratique pour animer des équipes de vendeur, pardon chargés de clientèle, en déshérence.

Désormais, pour son contrat complémentaire maladie, inutile d’attendre la trop fameuse date d’échéance annuelle pour sortir d’une mutuelle en bonne santé.

Attention, toutefois, cette loi qui donc a pris effet au 1er décembre de l’année passée, dit qu’il faut que ledit contrat ait au moins un an avant de partir.

Si la grande majorité des contrats santé est concernée, demeurent deux exception confirmant cette règle : les contrats de prévoyance lourde ainsi que les contrats ayant une petite garantie santé secondaire tels les contrats scolarité pour votre enfant.

Mais, comme tout ne peut pas se faire rapidement en même temps, un projet ressort des placards pour intégrer ces contrats ; sympa et pas complexe.

La possibilité de résilier vous revient, mais le nouvel assureur devra s’assurer que l’ancien est hors circuit.

Il semble qu’il se chargera alors lui-même de faire ce qu’il faut faire pour éviter les doublons.

Et, dans les 30 jours, votre ex devra passer à la caisse pour le trop perçu et accuser réception de votre défection.

Et encore vous ais-je fait grâce de l’entier contenu de ce décret qui en vaut bien d’autres.

Si la justice est si lent, c’est qu’il faut bien la lire.

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