L’intérêt de manifester

Manifestez, manifestez, l’on à beau dire, il en restera toujours quelque chose que l’on n’aurait pas eu si l’audace n’avait pris le pas.

Déjà, il faut bien le dire malgré les réticences de certains, que grâce aux gilets jaunes les esprits se (r)éveillés, osant dire tout haut ce que tout le monde voulait cacher sous le tapis.

Certes, malgré les milliards déversés dans l’obligation des urgences par le gouvernement en rogne, la vie quotidienne de chacun ne s’est pas améliorée, mais, cela a évité une dégradation dont on avait pris l’habitude lors des gouvernements précédents.

Des améliorations sensibles ont été apportées, mais seulement sur des populations sensibles qui auraient pu provoquer l’immobilisation de certaines activités du pays.

Prenons par exemple, les fonctionnaires où l’état s’engage à augmenter les fonctionnaires, ne touchant pas ou peu de primes (désormais incluses dans le calcul des points, mais c’est insuffisant, très insuffisant), ce qui alourdira un peu plus l’endettement national.

Les avocats verront leurs charges sociales baisser pour faire passer la pilule ; mais c’est encore un coup porté aux différents organismes qui en ont vraiment besoin pour tenir le flambeau de la solidarité nationale que ce gouvernement pilonne à coup de gros calibres.

Que celui qui a apporté le virus infernal qui fait mouche à tous les coups se dévoile avant que les pontifes de la botte ne s’en lavent les mains.

Mais on comprend mieux la nécessité de se voiler la face.

Les tenants des circuits (plus) courts seront sans doute ravis de l’aubaine de faire valoir positivement leurs connaissances en la matière.

Malgré une défense acharnée par une avocate pour défendre son client a rater son coup même si ce dernier n’a pas été reconnu coupable d’être prédateur.

Il sera cependant interné derrière des barreaux : les femmes ont vaincu, peut-être pourront nous vivre plus normalement.

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