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L’INSEE conteste l’impact des mesures fiscales en 2018

En France, l’impact des impôts, des taxes et des prélèvements sociaux est tel qu’il pèse sur le pouvoir d’achat des Français et notamment sur celui des classes moyennes.

Les riches qui sont partis, pour bénéficier d’un air meilleur, ne sont pas touchés et puis il y a ceux dont l’activité permet de frauder le fisc, jusqu’au moment où ils se font épingler.

Coluche a dit qu’il vaut mieux prendre de l’argent aux pauvres, s’est plus rentable que d’en prendre aux riches, car qu’ils sont nombreux que ceux-ci.

Le gouvernement Macron l’a compris, car la hausse de la CSG de 1,70 % sera prélevée sur des retraites non revalorisées, inférieures au SMIC.

Alors que les députés viennent d’adopter, avant de partir en vacances le budget 2018, à la grande satisfaction du président de la République et de son gouvernement, l’Institut national de la statistique et des études économiques, l’INSEE donne, dans une note de conjoncture, une estimation différente de l’impact économique des dispositions fiscales de celles du ministère de l’économie et des finances, de Bercy.

Nos gouvernants, forts en communication, ont annoncé une hausse du pouvoir d’achat des Français, du fait de l’allègement des prélèvements obligatoires de 1,8 milliard d’euros dès 2018 et de 5,5 milliards en année pleine, donc en 2019, là où l’INSEE voit une hausse immédiate de 4,5 milliards d’euros, représentant une baisse moyenne du pouvoir d’achat de 0,3 % et là, nous ne parlons pas de « queues de cerises ».

Les hausses sont certaines, dont la majoration de 20,4 milliards de la CSG sur tous les revenus, compensée ou compensable pour les uns, mais pas pour tous, d’où une rupture d’égalité entre les citoyens, dont on risque de reparler.

C’est la portée des autres dispositions qui n’est pas appréciée de la même manière, par L’INSEE et par Bercy.

Pour le moment, c’est la bataille des communiqués qui démarre, mais rapidement, chacun pourra être fixé sur son sort.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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