Libre économie

Si moi, bibi pas malin ayant l’habitude de passer mon chemin sans rien remarquer autour de moi, ait pu constater ce drôle de mec se tapant les mains avec des non moins drôles individus n’ayant pas du tout le même look, n’était pas du tout copain avec ces derniers, l’on pourra aisément faire remarquer que l’ensemble du quartier sait avec la police à la ronde

d’autant plus la rue où sévit ce garçon est truffée de caméras, commerçante et passant en conséquence.

Mais qu’est-ce qu’il a donc de si particulier que je suis seul à remarquer ?

Bizarrement, l’ayant vu en allant, un verre de quelque chose posé délicatement sur un bac fleurs lui servant également de rampe d’attente, je l’ai encore remarqué au retour seul et attendant comme ces dames d’un autre jadis sur le trottoir.

Il m’a bien semblé d’ailleurs, qu’ailleurs, pas très loin, mal garée, le nez dans un sens interdit, une voiture de patrouille surveillait alentours.

Mais sans doute est-il plus facile et donc plus malin d’infliger une amende aux clients moins finauds que tout distingue que ces grands athlètes anonymes qu’on ne saurait démasquer.

c’est légal de verbaliser le consommateur et courant de laisser passer le passeur.

C’est la dure loi libérale d’un capitalisme bien compris.

Ce qui amène de l’oseille doit rester et les pigeons continuer à être plumés.

Vive le petit commerce, d’autant plus que celui-ci semble très bien organisé de la tête aux pieds et qu’il est vraiment pourvoyeur d’emploi à l’heure, le jour, la semaine et plus si affinités en attendant d’aller manger les orties par la racine faute d’avoir pu s’arrêter à temps.

Et dire qu’avec tous ces efforts, l’impérieux ne reçoit plus pratiquement que des injures, c’est vraiment presque à en regretter de n’être pas maton.

Bonne éclaircie journalière.

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