Liberté selon la vie

Il s’agissait de faire une loi contre l’islamisme radical.

Mais, selon les lois de notre République, il n’est pas possible de viser expressément une catégorie ; religieuse de surcroît.

Aussi, seront revus les conditions de l’exercice de sa foi dans le cadre de la République.

Et, contre l’avis de celui qui se pense le patron ou guide des gauches, je dis que c’est bien car rien ne dit que demain, ce ne sera pas une autre religion qui pourrait faire de même, voire pire tant dans le pire ces gens là sont imaginatifs.

Au delà des mots, c’est peut-être un peu comme la mortalité due au Covid : il faut agir.

Peut-on raisonnablement envisager un jour de protester contre les attentats issus d’un intégrisme religieux et le lendemain refuser, même, de discuter sur un projet de loi pour l’enrayer.

Il est clair que pour lutter pour la vie, les libertés se restreignent.

Regardons dans le passé.

Il était normal que le fort asservisse le faible, voire le tue pour s’approprier ses biens dont femmes et cochons.

Afin de lutter contre cette ignominie, il a bien fallu considérer que l’on n’avait plus le droit d’agir ainsi.

Il en est de même pour la lutte contre l’esclavage.

Il a bien fallu ôter la liberté du maître pour rendre la liberté à celui qui était soumis.

Simplement, il me semble que dans une démocratie républicaine laïque, les élus, surtout s’ils se disent de gauche, se doivent de veiller à la vie des ses citoyens, et pas seulement son électorat, tout en maintenant au plus large les libertés.

La nostalgie, c’est bien, si elle permet de tenir compte des erreurs du passé trop souvent passées sous silence.

Il faut savoir vivre avec son temps en tentant, justement, d’éloigner le spectre toujours plus vivant du totalitarisme, de l’homme providentiel même si certains voudraient le remplacer par une femme.

Que vaut une liberté si tu te fais tuer ??

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