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Liberté, sans fraternité, je me suis égaré

Parce que l’épidémie reste présente. Parce que des cluster demeurent présent d’avoir été démasqués par des tests jusqu’alors indisponibles.

Parce que les gestes barrières sont parfois impossibles à tenir.

Parce que parce que.

Le masque devient de plus en plus obligatoire à l’extérieur de tout espace confiné.

Main dans la main, contaminé par le virus de toujours en faire plus pour bien se faire voir, député, par rapport à sa hiérarchie toute puissante, et maire, fraîchement réélu pensant déjà à la prochaine, font tout ce qu’ils peuvent pour être à la hauteur du délire présent et ne pas se laisser déborder.

Ce qui n’est pas facile devant un tel tsunami.

L’un que je connais me dit toujours que dans la tempête, parfois, souvent, il faut laisser aller la coquille si l’on ne veut pas chavirer… Mais, ces mêmes chargés de notre sécurité d’un principe de précaution qu’il faut sans cesse agiter a priori, ont peur, quoiqu’on en dise du ridicule.

Aussi, ont-ils conscience que le moment n’est pas encore opportun d’exiger obligatoirement le port du masque partout sur le domaine public.

Ils ont donc imaginé, comme pour les zones à circulations partagées, à limitation inférieure de vitesse, à la possibilité de laisser passer les vélos mais pas les autos, des zones dessinées par leur esprit fébrile où sans mener la population en bateau, la fréquentation du port est obligatoire.

Mais c’est est encore trop pour les jusqu’aux boutismes de leurs craintes qui trouvent que ce n’est pas assez.

Ce quils veulent c’est l’obligation pour tous, partout.

Ainsi, selon eux, iraient l’égalité.

Mon dieu républicain, comme ils disent sans contradiction aucune, comme il est difficile, compliqué, de savoir qu’ici c’est obligatoire et qu’en face, de l’autre côté du trottoir, ça ne l’est plus.

Ils ne veulent pas savoir, dans leur esprit chagrin, que ce qui n’est pas obligatoire n’est pas exclu.

Aussi, si cela les arrange de toujours jouer les masqués, au moins pourraient-ils laisser les autres évoluer en toute liberté.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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