Depuis qu’une pub est sortie, les cadres supérieurs se désespèrent.
En effet, si l’on comprend bien, il serait désormais question de conserver équitablement le corps pour changer systématiquement la tête.
Vous n’avez rien compris ? C’est que vous êtes sain de corps et de vous-même.
Passez à autre chose.
Le responsable de l’intérieur, qui s’est auto-proclamé protecteur de ses forces de l’ordre, fait amende honorable.
Désormais, il va tenter d’essayer de mieux comprendre l’autre petite partie de la population qu’il doit conserver en sécurité.
Il existe déjà un texte qui puni gravement ceux qui se prêteraient à l’intention de jeter en pâture des forces de l’ordre dans le but de nuire.
D’ailleurs, le code de déontologie veut que les tenants de l’ordre doivent exercer avec amabilité et courtoisie.
En conséquence, le fait que des policiers soient pris en film ou photo aimables et courtois, ne peut leur porter préjudice quelconque.
L’on peut donc penser, sans raccourci utile, que cet article, quoiqu’en pensent ceux qui le soutiennent sans l’avoir compris, a bien été mis e place pour autoriser les exactions.
Et, bien, sûr, si elles sont trop voyantes, même floues, elle seront durement sanctionner par un avertissement.
Au bout de deux, il y aura un blâme permettant de recommencer un tour gratuitement.
Ceci dit, le ministre des siens doit, dans cette atmosphère, étouffer gravement ; ce qui pourrait bien lui nuire.
Des journalistes sont dans le même état de ne pouvoir produire d’images filmées à haute audience.
Aussi, en font-ils un paquet inflammable de grilles bancaires qui brûlent, au feu les pompiers.
Ce n’est même pas la façade qui s’est enflammée.
Et il ne faudrait pas avoir l’intention de profiter d’images choisies pour se rappeler que ce sont nos libertés fondamentales qui sont en cause.
Si l’article 24 tient la vedette, le reste n’est franchement pas mal dans la généralisation du totalitarisme sous prétexte de la bonne sécurité des uns et des autres.