Libéral tu seras ou…

Le libéralisme patronal et capitaliste, néologisme, veut dire concurrence exacerbée pour le mieux être des actionnaires des différents concurrents.

Bon, bien pourquoi pas ? Mais, quel intérêt pour l’usager qui sera transformé en client ? Sans doute le même sort qu’ailleurs, c’est-à-dire des transports plus chers pour moins de confort et de précision horaire lorsque ce n’est tout simplement plus d’accidents à répétition pour amoindrir les coûts et maximiser les profits transformés en bénéfices unilatéraux.

Mais encore ?

Pour les salariés de la Sncf qui sont encore cheminots, perte de leur statut qui ferait ombrage aux velléités profitables des actions en bourse d’un capitalisme décomplexé et moins de sécurité pour les salariés, déjà anciens fonctionnaires, et perte de certains avantages qui n’ont rien à voir avec le formidable déficit actuel du fait de la séparation des porteurs et des voies circulatoires…

Mais, cela en jette dans des bonnes intentions de promesses de campagne va-t-en guerre de tous les décomplexés de droite bien accompagnés par des fous de la droite de gauche qui veulent se démarquer pour se faire valoir ! Mais le libéralisme a aussi ses contraintes : si la croissance faiblie rien ne va plus.

Alors il faut chercher les points où l’on peut la trouver.

Par exemple en favorisant la dénonciation de l’obsolescence programmée et ainsi permettre la mise en vente sur un marché saturé de produits dont la durée serait comparable avec ce que nous connaissions avant mais pourvu d’un prix incomparable.

Et si les consommateurs fortunés en auront pour leur argent et seront contentés, les autres regarderont passer les trains, ce qui permettra à la grande masse de s’auto-équiper régulièrement de produits dont ils savaient la mort annoncée.

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