L’herbe est plus verte ailleurs

Celui de l’intérieur fait une sortie de route dans une interview lâchée à un grand hebdomadaire. Le journaliste voulant souffler sur les braises ne pensait pas trop avoir réponse à son innocente question.

Mais, l’homme n’est pas aller sur le trottoir d’en face pour faire face à l’adversité.

Aussi, il a plongé comme ses chasseurs grenouille de gendarmerie pour se présenter comme victime face à quelques féministes sur-excitées se trompant certainement de combat mais pas de petit homme.

S’il est douteux et anti-républicain de ne pas lui reconnaître son innocence actuelle tant qu’il n’aura pas été pour la troisième fois présenté devant un tribunal chargé de traiter son sort.

Si les juges ne font pas partie de son autorité sauf à avoir un coup de pouce de son copain qui n’est coquin que dans les prétoires.

Par contre, la tête du garçon qui sera chargé de signer et peut-être présenter sa convocation judiciaire lorsqu’il prendra conscience que le destinataire est son patron, donc le responsable de son sort professionnel.

Cela peut être le véritable scandale, mais il faut également s’en prendre directement à celui qui l’a nommé en connaissance de cause.

Ce chef premier d’ailleurs est parti faire le fanfaron en pays étranger qu’il croît être son territoire.

En effet, dans un courage absolu contrôlé, il a fait la promesse à la population rencontrée et surtout filmée en sa présence, que les aides qu’il va demander à corps et à cris pour sortir le Liban de l’impasse actuelle, n’iront pas entre les mains des profiteurs de ce régime.

C’est bien, c’est beau, c’est grand.

Mais comment pourrait-il tenir promesse lui qui n’est pas capable en son propre pays de fixer des obligations et objectifs aux entreprises exerçant sur son territoire qui recevront des aides par milliards quoiqu’il en coûtera.

Mais sans doute que si l’on ne peut être prédicateur chez soi faut-il prendre son bâton de pèlerin vers d’autres horizons.

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