L’Europe accusée d’inaction climatique passe en justice

Dix familles originaires de plusieurs pays du monde, dont la France, représentées par trois avocats, ont porté plainte contre le Parlement et le Conseil de l’Union européenne, pour inaction climatique, en précisant qu’elles ne sollicitent pas de réparations financières mais réclament une action ambitieuse contre le changement climatique.

La Cour de justice européenne a jugé recevable cette assignation ce qui fait que le Parlement et le Conseil européen disposent maintenant de deux mois pour présenter leur défense.

Ces dix familles ne se sont pas trouvées par hasard pour engager ensemble cette procédure, il y a certainement une organisation derrière tout ça, qui finira par se faire connaître.

Les plaignants estiment que l’objectif de l’Union européenne pour 2030, une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990 est insuffisant pour garantir les droits fondamentaux à la vie, la santé, l’activité et la propriété des populations, ainsi que pour atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris sur le climat en 2015.

Nos émissions de CO2, créent des victimes sur le sol européen, explique la présidente de Notre affaire à tous, une des associations militant pour la justice climatique, qui soutient l’action, sans préciser que c’’est elle qui en est son initiatrice.

Elle a ajouté « Ainsi, nous espérons que les juges prononcent une décision qui contraindra l’Union européenne et les États membres à tenir leurs engagements oraux ».

Tout serait simple, si le destin du monde tenait à cette seule décision.

Quoi qu’il en soit, la reconnaissance de la recevabilité de la requête ne présume en rien de la décision au fond que prendront les magistrats du tribunal de justice de l’Union européenne, à une date qui n’a pas encore été fixée.

Selon l’un des trois avocats », nous avons toutes les preuves pour examiner les conséquences pour les plaignants et le potentiel de l’Union européenne à agir d’avantage en matière d’action climatique.

Malheureusement, ce qui manque c’est la certitude des résultats.

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