Lettre ouverte

Tu as réussi à être 4ème, tu es porteur d’espoir de générations entremêlées ne supportant plus l’existence de magouilles faites en nos noms.

Pourtant, ton espoir était si grand que tu te voyais déjà présent au grand soir.

Dis l’artiste, n’est-ce pas un peu présomptueux devant un passé qui ne laissait imaginer dépasser un score ancien moins bon encore ?

Tu sais le fait de t’entendre dire que tu n’avais rien à dire ce le tour de passe-passe à venir, me laisse sans voix.

Non pas qu’il m’appartiendrait de t’obliger à t’annoncer, mais au moins accepter d’en débattre, dire ce que pour toi, en rappelant la liberté de chacun, il vaudrait mieux certainement ne pas faire.

Tiens un exemple, même si je n’étais pas, et le suis toujours, d’accord avec toi, ne cessais-tu pas de dire que le vote devait devenir un devoir et donc obligatoire à condition d’en accepter les contraintes des blancs, pas forcément royalistes.

Et, là, maintenant, désormais, aime à se répéter le jeune d’une autre génération toujours présente, tu laisserais entrevoir que comme certains d’une droite radicale, l’abstention serait une solution, d’un coup d’un seul ?

Autre exemple, tu as suffisamment prévenu des risques d’une peste, qui jadis était brune, qui pourrait nous noircir d’un racisme, d’une haine contre l’étranger et très certainement d’une obligation forte de bien penser comme cela serait inscrit dans une histoire renouvelée.

N’est-ce pas là danger fort que de laisser croire à certains qui t’ont privilégié que voter pour cette Dame arrivée seulement deuxième n’était pas un risque suffisamment grand qu’elle en arrive première faute d’opposants ?

Et, en parlant d’opposants, ne peut-on pas penser que même si elle ne gagnait pas, ce qui est quasiment certain, même si le sûr ne l’est jamais, son nombre d’électeurs grossissant risquerait de faire d’elle l’opposante unique et de notre combat le pot de fer contre celui de terre si chère à nos campagnes.

Pourtant, face à une catastrophe annoncée, celle du premier de la classe qui le restera laissant ses vieux professeurs professer, ton groupe, notre rassemblement, devrait être la seule à représenter l’espoir d’un au revoir du passé et un bonjour l’avenir du futur.

Mais, pour cela, il faut être plus visible et plus seulement la nuit où je l’avoue ne pas rester longtemps debout.

Alors pourquoi pas y aller de son enveloppe vide signifier le désaccord des deux, mais le proclamant fort dans cet univers de communication pour que nos exigences de partage, de mieux être, mieux vivre soient de plus en plus communicatifs.

Dis, toi que je me permets de tutoyer dans te connaître vraiment, mais ayant ton âge, tu y va ou pas ?

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