Il avait envoyé une lettre ouverte à tous les profs de France comme lui. L’Obs, pour ne pas le nommer, l’avait éditée.
Depuis, ce professeur de philosophie ne cesse de recevoir des menaces ouvertes, voire le plus souvent des menaces de mort.
A tel point qu’il ne peut plus exercer son métier sans une protection policière qui se renforce au fil des mois.
Ce n’est plus supportable.
On voudrait l’affecter ailleurs, mettre la poussière sous le tapis.
Il est même attaqué par la haute administration qui au lieu de rendre l’ordre républicain, trouve qu’il en fait de trop méthode bulldozer.
Alors que le préfet des lieux travaille gentiment dans la dentelle.
Le professeur téméraire voudrait rester.
Ce n’est plus possible.
Il part de l’éducation nationale.
Les bonnes âmes fonctionnarisées vont pouvoir continuer à déplier leur serviettes pour dîner en bonne société.
Mais, il est vrai que ce lanceur d’alerte ne fait pas le consensus.
Il en a dit de trop en exagération des problématiques qu’il dénonce.
Serait-il un politicard sous couvert ? Il est vrai que ceux qui prennent sa défense ressemble plus à des terreux qui ne veulent pas que l’on change leur pays.
Or, à juste titre me semble-t-il, ils ont fait partis de ceux ravis d’appeler à l’immigration les peuples pour faire les travaux qu’ils ne voulaient pas faire.
Et, c’est ainsi, nous sommes sur un chemin, où tout le monde se doit de modifier sont être pour accepter, respecter l’autre.
Toutefois, ce n’est pas une raison pour vouloir faire taire celui qui s’inquiète de ne plus pouvoir faire ce pourquoi il était fait.
La question reste posée.
Doit-on laisser s’opposer deux clans extrêmes qui ne veulent non seulement pas se voir.
Mais exigent que l’autre partie lui soit soumise.
C’est un vrai débat de société, non pas de ceux qu’aime l’illuminé.
Il faut faire sortir la parole pour prétendre à rester en République laïque française.