L’État devrait prendre Conseil

Le premier de cordée du gouvernement a fait remettre la réforme de la retraite en conseil des ministres qui l’a validée sans coup férir.

Dans le même temps, le conseil d’Etat, seul juge de la validité d’un texte, même si l’avis n’est que consultatif, rend son rapport de 63 pages qui chargent en mots choisis l’ensemble du gouvernement et le premier de cordée de son premier de cordée.

En préliminaire d’un repas qui risque de se manger froid, il rappelle le bien fondée des anciennes dispositions concernant la solidarité commune et inter-générationnelle qui existait.

Et au préalable fait remarquer qu’il n’a eu que peu de temps pour examiner la réforme et qu’il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation – ce qui explique peut-être pourquoi vaut-il mieux des élus plus âgés mais nettement plus sages et conséquents de leurs actes.

Il fait remarquer que ce système décrié a permis que le régime des retraites actuel soit le plus sécuritaire et élevé au sein de l’europe (presque) unie.

Mais de cela, l’homme illuminé s’en fiche car soit il repart vers de nouvelles aventures et fera valoir sa capacité à faire modifier n’importe quoi en un temps record ; c’est bon pour les affaires.

Soit, il est réélu par une foule en délire, si admirative devant un jeune qui a su tenir bon envers et contre tous même si c’est pour aller, in fine, droit dans un mur en fond d’impasse ; c’est bon pour ses affaires.

La lecture, fort intéressante, nous apprend qu’il n’y aura pas du tout, un système universel mais bien la co-habitation de 5 régimes différents avec des règles nouvelles exclusives choisie par le pouvoir en place.

Contrairement à certains dires, les mères de famille seront perdantes et il met en doute la validité des hypothèses favorables de travail justifiant la qualité de cette énormité.

Il y a encore beaucoup à lire.

Mais l’on aura le temps de faire tout au long de l’application de ce texte totalitaire…

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