Les vieilles lanternes

Oui, c’est un monde de fous.

Pour expliquer, entre autres, les raisons de la fermeture des salons de coiffure non considérés comme essentiels – ce qu’apprécie fortement le général qui les aiment courts – un doctorant très en cours dans les salons privés dit en substance que ces officines sont fréquentées quasiment que par des personnes âgées.

Et comme l’on ne veut pas qu’elles soient contaminées Cqfd… Pourtant, une brave dame patronne d’un salon de coiffure depuis plus de 30 ans, si elle confirme que ces personnes âgées viennent étant donné le temps qu’elles ont et leur pouvoir d’achat, 50 % de sa clientèle était composée de beaucoup plus jeunes.

Ce serait bien, pour une fois, que ces messieurs, madames en cours de son Altesse, veuillent bien mettre pieds à terre pour vivre comme les honnêtes gens.

Mais, non, ils ont autres choses à faire.

Par exemple, il est bizarre le temps actuel à canonner dru sur le Conseil Constitutionnel.

En effet, il est reproché à cette instance de protéger les lois de la République afin de ne pas tomber dans un régime vraiment totalitaire où tout serait décidé par l’administration sans aucun contre-pouvoir et quoi encore.

Et pour pousser le bouchon un peu plus loin, une attaque ciblée contre son Président est de mise.

L’on fait semblant de découvrir par hasard ce jour, les rémunérations dérogatoires auxquelles ont droit ces sages.

Bien, entendu, cela n’a rien a faire avec le fait que les présidents déchus y ont un siège de plein droit.

Mais, ils peuvent très bien aller pantoufler, réserve qui n’est pas que l’apanage des grands de l’administration publique.

Pantouflage, haro sur la pantouflage dont il est coutume en France de dénoncer les passerelles dont sont friandes les grandes entreprises.

Ces dernières n’hésitent pas à mettre la machine à billets et autres avantages contractuels pour se réserver la crème de ceux dont elles estiment avoir besoin.

C’est ainsi qu’un ancien, petit par la taille, mais grand par son carnet d’adresses, a-t-il permis à son nouveau patron d’avoir accès directement au premier de cordée de France ou à son 1er collaborateur.

Alors que jusqu’alors, seules les portes des sous-ministères, voire petits ministères, s’ouvraient à lui.

Et cela, ça n’a pas de prix, pus cher qu’une danseuse…

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