Toutes ne se sont pas retirées et comptent revenir avec des vélos à assistance électrique.
Quant aux trottinettes électriques, qui peuvent foncer à 25 km/h en circulant parmi les piétons sur les trottoirs, leur usage n’est pas encore défini en l’absence d’une réglementation concernant la circulation et le stationnement, elles ont le vent en poupe.
Aujourd’hui, dans les rues piétonnes, de plus en plus souvent dépourvues de trottoirs, marcher devient aléatoire, avec des engins qui arrivent silencieusement de partout, en frôlant les piétons.
Il y aura forcément de plus en plus d’accidents, des blessés et des morts, mais pour le moment, on n’en parle pas trop, tout ce qui compte c’est de réduire la circulation automobile en ville, à commencer par les trajets courts.
Les scooters électriques y contribuent en se substituant aux voitures pour des déplacements individuels
Le Vélib parisien renaît de ses cendres et, en province, la plupart des villes moyennes proposent des vélos en location courte de durée et s’apprêtent à proposer des vélos à assistance électriques, plus massifs que les vélos classiques et probablement moins faciles à maîtriser.
L’une des solutions réside dans la location longue durée, d’au moins 6 mois, durant laquelle les engins, de préférence des vélos à assistance électrique, seront sous la garde des locataires, avec une assurance fournie par le loueur, qui devra, dans la mesure du possible ne pas se minimiser à la responsabilité civile, mais englober les dommages aux engins, le vol et le vandalisme.
Un obstacle à vaincre est celui du stationnement, à résoudre par les locataires, pour éviter que les villes ne se transforment en dépotoirs à bicyclettes, comme le cas d’Amsterdam, où il y a plus de vélos que d’habitants.