Les sites de location sur Internet se sont mis sur le créneau des locations de vacances

Les sites les plus cités sont Airbnb, Abritel et Booking, ce dernier étant connu jusqu’à présent pour sa réservation hôtelière, qui s’est aussi mis sur ce marché.

Il est évident que ce service ne peut pas être gratuit et certains, qui font appel à eux pour trouver des locataires estiment les commissions perçues excessives.

Il s’agit généralement de particuliers qui louent leur habitation en période de vacances, souvent leurs résidences secondaires, pour couvrir les frais ou pour ce faire un peu de gras, alors que ce qu’ils offrent n’est pas conçu pour la location comme les bungalows des campings, ce qui fait et qu’ils sont concurrencés par les campings 4 et 5 étoiles qui offrent des services, hors nourriture, comparables à ceux d’un club de vacances, souvent pour le même prix qu’une location.

De plus, dans un camping, on bénéficie d’un service de conciergerie, alors qu’en location chez un particulier, qui ne vit pas sur place le reste de l’année, on est en terrain inconnu.

Un de nos lecteurs, qui exploite un gite rural, à ne pas confondre avec une maison d’hôte, notamment avec un nombre plus important de chambres que celle-ci, explique qu’en passant par l’une des ses plateformes de location, il s’assure son chiffre d’affaires.

Le fait de passer par une plateforme qui lui envoie les clients lui évite des frais de publicité aux résultats incertain, alors qu’il ne paie des commissions que sur le chiffre d’affaire qui lui a été procuré dans de bonnes conditions ; ce qui fait que depuis des années, il s’en sort très bien ainsi.

Il est évident que ces acteurs de la location ont chacun leur mode de travail pour être en mesure de répondre à la demande de la clientèle à la recherche d’une location, ce qui passe par l’acquisition de la meilleure connaissance possible des offres et des demandes, de manière à pouvoir les rapprocher, automatiquement si possible, grâce à des algorithme propres à chaque acteur.

A cet effet, les candidats loueurs, pour être exigibles, doivent répondre à un questionnaire poussé et il est possible qu’on leur demande des modifications, nécessaire pour entrer dans le moule de l’opérateur, dans un esprit de coopération, dans leur intérêt commun.

Comme en France il y a toujours et partout des râleurs contre tout ce qui bouge, il est normal que quelqu’un ait eu l’idée de fédérer les mécontents pour leur donner la possibilité de s’exprimer, à tort ou a raison, généralement nécessaire à leur équilibre mental.

C’est ainsi qu’un site fédère actuellement quelques 2 000 propriétaires qui protestent contre ce qu’ils qualifient d’abus de la part des sites de location, alors qu’ils ne sont pas obligés de passer par eux.

On entend moins les locataires mécontents, non encore fédérés.

Quitter la version mobile