Décidément, c’est une constante ; les grands chefs ne se sentent puissants que lorsque leurs équipes sont à la botte, coincées dans leur bureau.
Aussi, les grosses entreprises sifflent-elles la fin de la récrée et rameutent tout le monde fissa au bercail.
Si le salarié avait envisagé d’aller conter fleurette dans les champs, c’est raté.
Il pourra toutefois continuer sa drague au pied de la tour de contrôle de la machine à cafés.
La nouvelle vie reprend, c’est bon pour le système car trop de changements non voulus lui nuit.
Et, après, il se trouvera encore quelques consultant prônant le changement, le sortir de sa zone de confort.
La direction générale est ok si ces sornettes s’arrêtent à sa porte.
Ah ces salariés, pas foutus d’être là où on leur demande d’être présents.
A cause d’eux, les grands patrons vont échouer dans leur relance économique et leurs actionnaires, surtout les fonds de pensions d’ailleurs et pas d’ici, ne vont pas être contents du tout.
Déjà que pour eux, il n’est pas question de payer quoi que ce soit au « quoi qu’il en coûte » alors aucune raison d’en (re)mettre une couche pour des bons à rien sans dent.
Vous rendez-vous compte, ils auraient la prétention d’aller là où nos enfants, qui eux sont propres, ont leur rond de serviettes d’avant leur naissance.
Et puis quoi encore, pourquoi vouloir arrêter de suer pour de bons patrons qui savent bien en profiter ? Et ce ne sont pas les amis banquiers de l’illuminé qui ne cesse de nous donner ses ordres qui diront le contraire.
Ils ne lâchent pas le gras dans les paradis fiscaux, loin s’en faut.
Et comme, par exemple, les salariés, plus fonctionnaires, du transporteur collectif national sur rail, voire routes, ne peuvent guère espérer avoir droit à ces contrées, le patron de l’organisme, ex-fer de lance étatique, décide de supprimer le droit aux billets à coûts réduits voire gratuits.
Puisqu’ils ne peuvent placer à quoi bon leur donner ?
