Les paroles restent

Gouvernement quand tu parles, les journalistes trouvent que ce n’est pas bien ou de trop.

Lorsque tu ne t’exprimes pas, c’est que tu hésites, tu nous troubles.

Voilà de quoi fixer un (non) débat journalistique pour abreuver nos temps de cerveau disponible comme l’avait dit jadis l’autre.

Mais il faut bien occuper le temps d’antenne ininterrompu.

Alors la critique pour la critique est une bonne raison pour passer sur les ondes.

En attendant, le premier de cordée a pris une décision politique à l’encontre des personnels de santé qui eux voulaient, veulent, un confinement total pour décharger l’hôpital.

Mais, les chiffres étant tenaces, mais la dame scientifique qui était la plus pessimiste constate son désarroi que ces chiffres lui sont, pour le moment, fatal.

C’est sans doute pour cela que le druide du sud où il fait bon vivre, dont j’aime bien parler, fait son retour en force de dire je vous l’avais bien dit que le confinement était de trop dans ce qui est une simple bonne vieille grosse grippe.

Attendons pour voir, et les moutons seront bien gardés.

Notre 1er de cordée décide de revenir débattre pour faire savoir qu’il ne pense pas normal que les hautes écoles ne reçoivent pas plus de jeunes des quartiers dits sensibles.

Évidemment, la droite, qui sera sans doute accompagnée par certaines élites de gauche, trop contente de garder ses prérogatives, hurle au loup de la fausse égalité républicaine ? Pourtant à regarder de plus près les réalités de terrain, l’on constate bien que dans dans tous les corps de métiers, nombreux sont ceux qui venant de l’immigration ont pu faire leur place, après des études plus qu’honorable.

L’on aurait pu penser que dans les corps administratifs, cela soit le cas.

Or que nenni mon ami.

Si vous retirez-le cas spécifique qui confirme la règle normale en cours, force est de constater que les bonnes places de pantouflages ne sont pas pour ceux qui viennent d’endroits jugés trop sensibles.

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