Les Parisiens n’accepteront jamais l’obscurantisme

cafe1611Comme à l’accoutumée, le Dimanche en fin d’après-midi, ma femme et moi allons faire une balade à pieds dans Paris.

Malgré les événements dramatiques de Vendredi soir, nous n’avons dérogé à nos habitudes.

Nous avons été vers le XVème arrondissement, en commençant par le Centre Beaugrenelle sur le front de Seine. Alors que c’est un endroit, qui depuis plusieurs semaines, est animé le Dimanche (le Centre commercial étant ouvert – depuis peu – 7J/7).

C’était le désert, même les cinémas avaient baissé le rideau, seul un restaurant était ouvert et non loin le Monoprix (mais ce n’était pas l’affluence des grands jours).

Nous avons poursuivi notre route en direction d’une des rues animées de Paris, la rue du Commerce, nous demandant ce que nous allions trouver.

Bien entendu, les magasins étaient fermés, ce qui est normal un Dimanche, par contre tous les cafés étaient ouverts et – comme la température était agréable – les terrasses étaient noires de monde. Les gens du quartier (et peut-être d’autres quartiers) étaient présents, buvant un verre, en famille ou entre amis.

C’était rassurant, les affreux de Daech n’ont pas réussi à nous faire peur, les parisiens ne sont pas restés cloîtrés chez eux. Ils étaient là, aux terrasses des cafés, similaires à celles où des fanatiques ont agi pas obscurantismes, tuant aveuglements. Et ce n’était pas une spécificité de la rue du Commerce, j’ai appris qu’il en était de même dans toutes les rues de la Capitale.

Par contre, en poursuivant notre chemin jusqu’à la Tour Eiffel, alors que le Champs de Mars est toujours animé par de nombreux touristes. C’était calme, trop calme.

Arrivé, sous la Tour Eiffel, si elle avait ses habits de lumière. Alors, qu’il y a toujours une foule de touristes faisant la queue durant des heures pour prendre l’ascenseur ou même monter à pied. Tous les accès étaient fermés, et il n’y avait quasiment pas de touristes se baladant sous la Tour, se prenant en photo à proximité ou sur le pont qui va vers le Trocadéro.

Si les parisiens n’ont pas déserté Paris et sortent pour faire face, afin de montrer que la peur n’est pas de mise. Il n’en est pas de même des touristes. Mais, je les comprends, faire du tourisme dans des endroits qui peuvent être visés par des attentats n’est pas plaisant. J’ai renoncé à partir en vacances en Tunisie ou en Égypte.

Je ne veux pas donner de mauvaises, mais par le passé des extrémistes tentaient d’assassiner des gouvernants, comme John F. Kennedy (États-Unis en 1963), Anouar el-Sadate (Égypte en 1981), Indira Gandhi (Inde en 1983). La tentative ratée (heureusement) contre le Générale de Gaulle au Petit Clamart.

Mais, ce terrorisme qui frappe des innocents, des gens qui ne sont absolument pas des décideurs est d’une lâcheté extrême. A si, nous sommes pour eux l’horreur absolue : nous sommes le pays des lumières, de la liberté, nous aimons vivre et prendre du plaisir. De toutes les manières, nous ne baisserons pas les bras, nous ne basculerons pas dans l’obscurantisme qu’ils aimeraient nous imposer.

De toutes les manières, pour Daech nous sommes des impures qu’il faut éliminer. Sérieusement, pensent-ils un instant – si Dieu existe – qu’il puisse leur demander de semer la mort et la terreur.

Entre nous, si Dieux existe, alors que ces terroristes aillent brûler en enfer !!!!

A lire : Les fanatiques de Daech n’auraient jamais dû attaquer Paris

A lire : Faut-il avoir peur du terrorisme ?

Quitter la version mobile