Les Norvégiens sont les champions de la voiture électrique

Les Norvégiens qui tirent leurs revenus des gisements d’hydrocarbures sont les champions de la voiture électrique.

Poursuivant sa transition énergétique en 2019, plus de 42,4% des nouvelles immatriculations portent sur des voitures électriques à zéro émission de gaz à effet de serre, selon le Conseil norvégien sur le trafic routier.

Cela représente une hausse de 30,8 % par rapport à 2018, tout en étant une déception par rapport aux 50 % de parts de marché, que la Norvège espérait atteindre l’année dernière.

L’année 2020 devrait être meilleure avec l’arrivée de nombreux nouveaux modèles, attendus des principaux constructeurs.

La Norvège, ou l’électricité est quasi intégralement d’origine hydraulique, nourrit l’ambition que toutes ses voitures neuves soient zéro émission à compter de 2025, en mettant en place une politique d’incitation à l’achat de voitures électriques.

Ainsi, contrairement aux véhicules diesel ou essence, lourdement taxées, les voitures propres y sont exemptées de quasiment toute taxe, ce qui les rend compétitives à l’achat.

Les voitures hybrides ont par ailleurs représenté 25,9 % des nouvelles immatriculations en 2019, tandis que les modèles à essence et diesel poursuivent leur déclin leurs parts tombant respectivement à 15,7 et 16 % du marché.

C’est Tesla qui est le constructeur qui a le mieux profité de l’envolement du marché des voitures électriques, grâce à l’autonomie des ses modèles, par rapport à ceux des autres marques, sans poser de problèmes de pouvoir d’achat aux Norvégiens, ce constructeur a livré 367 500 voitures l’année dernière, dont 112 000 le dernier trimestre.

Cette situation devrait donner bonne conscience à la Norvège, au regard de la pollution et du réchauffement climatique, mais il n’en est rien, car la propulsion électrique n’est pas la solution.

Au regard de la pollution, la propulsion électrique émet autant, voire plus de particules fines et ultrafines que la propulsion thermique et l’absence de gaz à effet de serre, inhérent à leur circulation, est plus que compensée par la fabrication et le démantèlement des batteries, effectués ailleurs, mais qui est à porter au débit des payes utilisateurs.

Cela fait partie des problèmes à résoudre, pour la maîtrise du réchauffement climatique.

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