Les migrants migrent
Cette loi sur l’immigration me cause vraiment problème m’obligeant à revenir dessus.
Elle intègre un début de préférence nationale.
Mais, dans la pratique, comment expliquer les conditions de vie décente sur le territoire si les immigrés dit « légaux » ne peuvent percevoir aucune aide durant 5 ans ? Certes, s’ils trouvent un emploi, le délai de carence est de 3 mois.
Vous en connaissez beaucoup de personnes pouvant trouver un job, digne, durant ce laps de temps ? Heureusement, il existe encore des politiques dignes.
Ils s’engagent à refuser d’appliquer cette loi concernant la suppression tout azimut des aides.
Bien sûr, a priori, ils n’ont pas le droit de rejeter la volonté de l’Assemblée Nationale, Sénat et gouvernementale réunis.
Mais, lorsque l’on sait que ce sont quelques 20 à 30 dispositions qui pourraient être anti-constitutionnelles, l’on mesure indéfiniment l’absurdité de nos autorités législatives.
C’est le garant de la Constitution, le chef de l’état en l’état, qui fait passer une loi de droite extrême portant les relents de l’extrême droite, en affirmant que non seulement certaines dispositions ne lui convenaient et que certaines étaient anti-constitutionnelles.
Bel exemple pour nos écoliers, étudiants dont on réprouve par ailleurs les mauvaises classifications en math et lettres.
En attendant, si ces dispositions s’appliquent voici ce qui va s’appliquer en pire pour ces exclus d’une vie digne.
Pour les clandestins, l’hébergement d’urgence ne sera plus permis si l’individu est frappé d’OQPF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ; ce qui fera plus de monde dans nos rues et rendre, sans doute, encore plus difficile de les trouver pour les faire partir.
Les réguliers aux aides au logement après 5 ans de bonne présence en France, ramenée à 3 mois si travail ; cela prouve le plein emploi français.
Pour les allocations familiales, itou sauf ramené à 2,5 ans si travail.
Ce qui prouve bien, la non importance de ces allocations puisque l’on peut vivre sans.
En conséquence, beaucoup d’effort pour un effet Pschittt constitutionnel.