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Les Français redoutent les conséquences du réchauffement climatique

L’été dernier, ils ont subi de longues semaines de canicule, l’année 2018 a été l’année la plus chaude que la France ait jamais connue, des trombes d’eau se sont abattues dans le VAR, provoquant de lourdes inondations, alors que de nombreuses régions ont subi des périodes sans pluie, de sécheresse grave.

Ces phénomènes climatiques sont la conséquence du réchauffement auquel la France a payé un lourd tribut et qui se poursuit en ce moment, sous la forme de températures anormalement élevées pour la saison, qui finissent par donner à réfléchir.

C’est dans ce contexte que quatre ONG ont déposé un recours contre l’État français pour inaction climatique, notamment pour non-respect des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, pour la sauvegarde du climat signé, ratifié et entrée en vigueur, suite à la COP 21 tenue à Paris en décembre 2015.

Ils ont adressé une requête préalable au gouvernement, accusé de « carence fautive » par son « action défaillante » pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui lui donne un délai de deux mois pour y répondre.

Elles prévoient, dans un second temps, en mars 2019 probablement, d’introduire un recours juridique devant le tribunal administratif de Paris, si le gouvernement ne réagit pas.

Il faut dire qu’en octobre dernier la Groupe d’experts intergouvernemental pour le climat, le GIEC a diffusé un rapport alarmant indiquant que si la limite du réchauffement à ne pas dépasser n’est pas de 2°C mais de 1,5°C, qui sera atteint au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre entre 2030 et 2050 et que la vie sur terre deviendra intenable.

Ce rapport a été largement diffusé et commenté par les médias et hante les esprits.

Les quatre ONG, Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la Nature et l’Homme et l’association Notre affaire à tous a mis la pétition en ligne, en récoltant les cinq premiers jours 1,5 million de signatures.

Cette mobilisation montre que les Français ont bien compris la gravité de la situation et que les questions liées au réchauffement climatique et à la biodiversité sont au centre de leurs préoccupations.

Seulement, un seul pays ne peut rien faire, il faut déclencher un mouvement général, emportant l’adhésion des 196 États concernés, avant qu’il ne soit trop tard, la COP 24, qui vient de se terminer en Pologne a été, à cet égard, une occasion manquée.

Il faut un homme ou une femme, providentiel et incontestable, sortant de l’ombre, capable de déclencher ce mouvement.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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