Les femmes fument de moins en moins

Selon les chiffres publiés par Santé public France, SPF, le nombre de fumeuses au quotidien diminue d’une façon significative entre 2018 et 2019, ce qui confirme la baisse du tabagisme féminin engagée depuis 2014.

Le nombre de fumeuses quotidiennes a ainsi diminué de 22,9 % à 20,7 %, soit de plus de deux points.

SPF alimente son baromètre annuel en menant des enquêtes par téléphone auprès de 10 000 personnes, ce qui a permis de noter sur les cinq dernières années une baisse de la prévalence du tabagisme, notamment de celui des femmes, responsable, en 2015 de 75 000 décès en France.

En 2019, 30,4 % des personnes interrogées, âgées de 18 à 75 ans déclaraient fumer, au moins occasionnellement, contre 34,3 en 2014, par contre, le tabagisme quotidien, le chiffre global a baissé de à 24 %, contre 28,5 % en 2014.

C’est la première fois depuis le début des années 2000 qu’une baisse de cette ampleur est constatée insiste SPF dans son bulletin épidémiologique publié à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, le 31 mai dernier et cette baisse est constatée chez les hommes et chez les femmes, dans différentes classes d’âge et pour tous les niveaux de revenus.

SPF estime que les mesures mises en place ces dernières années, la hausse progressive du paquet de cigarette et le remboursement des substituts nicotiniques ont contribué à cette baisse de la consommation, qu’il faut donc continuer et amplifier.

L’enquête a été étendue pour 2019 aux 76-85 ans, dans cette tranche d’âge, la prévalence est de 5,4% et de 4,8% pour le tabagisme quotidien, ce qui fait tomber le pourcentage pour l’ensemble de la population à 28,7% de fumeurs et à 22,6 % de fumeurs quotidiens.

Les fumeurs sont majoritairement des hommes, de moins de 55 ans (81%), en précarité économique et en moins bonne santé.

La France a une proportion de fumeurs la plus élevée d’Europe de l’Ouest, avec une forte proportion de fumeurs parmi les hospitalisations pour maladies cardio-vasculaires.

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