Cependant, le président des États-Unis, un ardent partisan de cette source d’énergie a eu l’occasion de s’en féliciter à l’occasion d’un déplacement en Virginie occidentale, l’un des principaux États producteurs de charbon du pays.
La presse américaine avait déjà rendu compte de la volonté de l’EPA de préserver les centrales au charbon, comme d’ailleurs les centrales nucléaires, au nom de la sécurité nationale, qui est, en ce moment, un argument porteur aux États-Unis.
Dans cette perspective, l’EPA confierait, selon la presse, aux États le soin de définir leurs propres normes concernant la pollution produite par leurs centrales.
La décision de l’EPA s’inscrit en droite ligne dans les efforts déployés par l’administration de Donald Trump, à laquelle elle appartient, à la tête des États-Unis, de revenir sur la politique suivie en matière de protection de l’environnement, par son prédécesseur Barack Obama, qui avait signé et ratifié les accords de Paris sur le climat.
Dès 2014, Barack Obama avait proposé un plan ambitieux aux parlementaires de son pays, avant la conclusion du traité de Paris, pour lutter contre le réchauffement climatique, qui obligerait les États américains à fermer à terme les centrales émettant le plus de gaz à effet de serre, à commencer par les plus anciennes et c’est cette recommandation qui vient d’être levée.
En fait, ce plan n’a jamais été appliqué en étant bloqué par une procédure en justice intentée par des gouverneurs républicains, du parti de Donald Trump, la Cour de justice, la plus haute juridiction du pays a décidé, dans un premier temps, de geler le plan, avant de prendre une décision définitive.
L’administration de Donald Trump vient également de décider de revenir sur les objectifs d’efficacité énergétique des véhicules de Barack Obama.