Les éléphants ne sont pas en retraite

Si l’on en croit bien le discours de la représentante du parti des anciens éléphants, les réunions entre minorités devraient être ouvertes à touts sous réserve que tous la ferme.

C’est certain qu’avec ce don de la synthèse, les voix vont s’accumuler.

Et que vive la gauche plurielle.

Tout le monde ferait bien mieux de s’unir pour réfléchir à la situation actuelle.

Les équipes de réanimation n’en peuvent plus et ne pourront plus faire.

Peut-on leur laisser seuls choisir ceux qui seront pris en charge de ceux qui ne le seront pas ? Bien entendu, si un tel choix devait être fait, il n’y a qu’eux qui pourront in fine en décider.

Mais il faut absolument dire, déclarer que la responsabilité est collective sur toute la société dans son entier.

Cette responsabilité doit sortir des chambres de réanima.

Doit-on fermer les écoles ? Si oui, c’est accepter la progression réelle de la recrudescence des violences sur les enfants.

Ne pas les fermer ? L’enfant sait qu’il est non seulement porteur mais aussi contaminateur.

Que dire à celui-ci qui a passé son virus à son grand-père aimé qui désormais se retrouve sous aspirateur avec peu de chances d’en sortir vivant ? Et si on les laisse libres à l’extérieur des écoles, personne ne les empêchera de se regrouper avec toutes les conséquences de bandes jeunes.

Il faut donc que l’accompagnement des uns et des autres soit effectif et renforcé.

Mais que penser de cette situation kafkaïenne ? Un appel a été fait aux infirmières retraités pour venir en soutien des actifs actuels.

Elle le font et c’est très bien.

Mais alors pourquoi est-ce que la Cnav prévient que si elles dépassent un certain montant de rémunération, leur pension de retraite ne seront plus versée.

A quoi pensent donc les énarques dans leurs bureaux dorés ?

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