D’ailleurs ça commence par bouger, en Pologne Volkswagen s’apprête à rouvrir une usine, de même qu’en Allemagne et ça bouge aussi chez Volvo en Suède, Renault qui fait tourner son usine au Portugal a entamé des négociations avec les syndicats en France.
Après un mois d’hibernation, l’automobile qui est la plus importante industrie en Europe, aspire à redevenir active, car comme toute l’industrie, elle enregistre des pertes qui menacent son existence, un groupe comme Renault que l’Etat ne peut pas laisser tomber, pour des raisons historiques, encourt la nationalisation.
La situation qui s’ouvrira ne sera pas un retour en arrière, mais sera un grand saut dans l’inconnu, dans le cade de la lutte contre le réchauffement climatique, aujourd’hui passée au second plan, mais plus que présent que jamais, la saison des canicules, de la sécheresse avec ses conséquences, dans l’hémisphère Nord, est devant nous.
C’est toute une organisation, dans l’automobile comme dans l’industrie et le commerce en général qu’il faut revoir pour assurer la sécurité au travail face au coronavirus, dont on ignore encore tout, notamment s’il va muter chaque année comme le virus de la grippe saisonnière, avec lequel nous avons pris l’habitude de vivre, en nous vaccinant.
Pour cela, une seule solution, la négociation sociale, comme celle conduite par Toyota dans son usine près de Valenciennes, qui a abouti à la signature d’un accord avec 80 % des représentants du personnel, en vue de mettre en place une nouvelle manière de travailler, dans le contexte d’aujourd’hui.