Les commandes entraînent les commandes

foule1404Bonne nouvelle pour l’entreprise Dassault, et pour la France, avec la commande d’avions militaires Rafales par l’Inde, qui fait suite à celle passée par l’Égypte.

Il est probable qu’avec ses 2 premiers clients, autre que l’armée française, que des commandes de Rafales soient décrochées par Dassault.

Parce que les clients attirent naturellement d’autres clients.

Comme personne ne commandait d’avions rafales alors (oui c’est un pléonasme) cela conduisant à ce que personne ne commande d’avion rafale. Personne ne voulait être le premier.

C’est un cercle vicieux dont il est difficile de se sortir.

On le retrouve dans tous les secteurs.

Je me souviens du temps de l’ouverture du premier magasin d’informatique Surcouf, un immense magasin non loin de la gare de Lyon (Paris).

Très rapidement, de nombreux petits magasins d’informatiques se sont ouverts à proximité du grand magasin Surcouf. De prime abord, cela peut paraître idiot. Un client allant chez Surcouf n’ira pas dans ces petites boutiques. Et bien non, Surcouf faisait l’effet de l’appât qui va attirer nombre de clients intéressés par les produits informatiques.

Une clientèle qui se répartissait entre Surcouf et les petits magasins.

Si l’on prend les Champs Élysée, on pourrait imaginer que les magasins se répartissent entre les 2 trottoirs et bien non, ils sont principalement du côté pair.

Résultat, les passants ne se répartissent pas de manière équitable entre les 2 trottoirs, ils sont principalement du côté pair où il y a le plus de boutiques.

Et les enseignes entretiennent cela en privilégiant le trottoir pair. Mais, il y a tout de même de grandes enseignes sur le trottoir impair, mais avec beaucoup moins de monde.

Et oui, c’est comme cela, le monde attire le monde.

Prenez dans une même rue, proche l’un de l’autre 2 bistrots, l’un vide et l’autre avec de la clientèle. D’instinct les passants qui veulent s’arrêter prendre un verre, iront verre le bistrot qui a le plus de clients (sauf s’il est plein).

Et si on les questionne, ils expliqueront – sans doute – qu’ils ont été vers le bistrot où il y a déjà des clients parce que cela inspire confiance (il y a du monde donc c’est bon établissement).

C’est ce qui devrait se passer avec l’avion militaire Rafale.

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