Réflexions

Les casseurs passeront, pas les salariés…

Parce qu’ils ont laissé les casseurs passer.

Parce que ces derniers ont joué leur rôle en chargeant dans le tas permettant une répression sans précédent à faire fuir les bonnes gens dans les bonnes vraies démocraties.

Parce que, hormis une minorité non contestable, les bonnes gens sont reparties dans leur foyer, mécontentes mais tout de même parties.

Parce que, l’utilisation des flashballs est assumée, voire encouragée malgré l’opposition du représentant des droits de l’homme qui a failli se faire traiter de terroriste par le grand fêtard en boîte nuit.

Parce que le gouvernement se croit fort malgré l’énervement de plus en plus visible du coq illuminé, une des représentantes du gouvernement s’autorise à jeter du désherbant honni sur le tas fumier.

Pendant ce temps là, sauf des lois de plus en plus répressives, rien n’est fait pour recouvrer l’impôt juste, rien n’est fait pour avoir plus de service dans les services publics, rien n’est fait pour désembourber les embouteillages des couloirs des urgences.

Rien n’est fait soustraire à ceux qui en ont bien besoin.

Mais l’illuminé a eu bien raison de prendre à nouveau quelques jours de plaisirs en famille.

Ils sont peu à pouvoir le faire sans vraiment compter.

Il est normal que quelques uns en profitent pour donner l’exemple.

Avec un peu de chance, cela ruissellera sur les damnés qui n’ont que le droit de se taire.

Et les salariés continueront à se faire virer au bon vouloir de leur hiérarchie.

Et les licenciés auront le droit de rejoindre les bataillons des privilégiés de fainéants de la maison poule en pôle emploi.

Mais ils n’auront pas le droit de faire connaître que la traversée de la chaussée est très dangereuse et que faute de mobilité gratuite ils ne pourront guère aller ailleurs voir si l’herbe est plus verte.

Mais les casseurs continueront d’amuser la galerie en faisant croire qu’ils s’attaquent aux vrais nantis alors qu’ils ne sont que les serviteurs zélés d’un pouvoir qui n’en demandait pas tant, quoique…

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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