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Les bourses au plus haut baissent sous l’effet du coronavirus covid-19

Les principales bourses mondiales ont connu, comme on dit, leur pire séance, comme celles qui se produisent régulièrement à la suite de mauvaises nouvelles, mais elles ont accumulé des marges, la cause principale étant la propagation de l’épidémie de coronavirus covid-19 qui pèsera sur l’activité et la croissance partout dans le monde.

A cela est venu s’ajouter les révisions à la baisse, dimanche 22 février, des prévisions de croissance mondiales par le Fonds monétaire international, le FMI, car toute hausse à une fin ; sinon les arbres monteraient jusqu’au ciel, ce qui ne s’est jamais vu.

En prévision de cette baisse, les ministres des finances du G 20 se sont réunis durant le week-end en Arabie saoudite pour étudier les mesures à prendre face à la détérioration prévisible de la situation, devant laquelle on ne peut pas rester les bras croisés.

Face à l’épidémie qui se propage, l’Organisation mondiale de la santé l’OMS hésite encore à parler de pandémie par le coronavirus Covid-19, mais une chose est certaine, toute l’économie du monde en sera déstabilisée, ce qui plonge les marchés boursiers dans l’incertitude.

L’inquiétude est montée d’un cran en Asie, après le passage en état d’alerte maximum de la Corée du Sud à la suite d’une hausse des infections, à l’origine d’une baisse de sa consommation intérieure, immédiatement perceptible.

Alors que les usines et les ports tournent en ralenti en Asie, ce sont désormais les centres des production européens qui sont menacés par une baisse de la production et un ralentissement du commerce mondial.

Ce qui est frappant dans cette crise qui n’est qu’à ces débuts, c’est de voir le choc de l’offre se superposer à un choc prévisible de la demande, notamment du fait de la chute du tourisme, sans oublier la baisse de la production en Chine, qui perturbe les chaines d’approvisionnement du monde entier.

Pour le moment, l’urgent partout dans le monde est de maîtriser la progression des infections par le coronavirus covid-19, une fois ce risque éliminé, l’économie repartira, comme d’habitude.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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