Les beaux jours arrivent et les moustiques tigres aussi

Le moustique tigre, originaire de l’océan Indien n’est pas un insecte inoffensif car il peut transmettre, en s’infectant lui-même, en piquant des porteurs des virus, le chikungunya, la dengue, le zika ou la fièvre jaune, des maladies tropicales pratiquement inconnues chez nous.

En France, les autorités sanitaires appellent à la vigilance envers le moustique-tigre, qui est désormais présent dans 42 départements de la métropole, après être remonté du bassin méditerranéen, par la vallée du Rhône, jusqu’au cœur du pays.

Le nombre de départements touchés a doublé ces deux dernières années a souligné dans un communiqué la direction générale de la santé, la DGS.

La capacité du moustique tigre à transmettre ces maladies en question est conditionnée par les nombres de porteurs des divers virus qu’il peut piquer, sur son chemin.

Il s’agit de personnes de retour, principalement de l’île de la Réunion où l’insecte tigre est actuellement à l’origine d’une épidémie de dengue.

C’est en raison des voyages entre la métropole et la Réunion qu’il existe un risque d’importation du virus de la dengue, qui peut demain s’étendre à d’autres virus.

La multiplication de porteurs fait craindre l’apparition de cas autochtones, c’est-à-dire des personnes piquées et contaminées en métropole, qui peuvent être à l’origine, en se multipliant, d’une épidémie d’origine locale, ce qui finira un jour par arriver, dans la mesure où le moustique tigre se repend.

Pour cette raison, la DGS rappelle que, pour éviter la prolifération du moustique tigre, il est très important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent sa reproduction.

Elle préconise d’enlever les soucoupes des pots de fleurs, de changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine ou mettre à l’abri de la pluie tout objet pouvant se remplir d’eau.

Ces mesures sont dérisoires, car il y a de l’eau stagnante partout, comme dans les pneus usagés, dont on ne sait quoi faire.

Certes, on peut débarrasser une zone restreinte de tous les moustiques, avec un gros effort, mais là, il s’agit de la moitié de la France.

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