Ils n’ont plus besoin d’attendre la date anniversaire de leurs contrats, que ce soit auto, habitation ou autre.
Par le passé, il fallait attendre la date anniversaire et si l’assuré l’a ratée, il n’avait qu’à attendre une année de plus.
Effectivement, l’assurance n’étant pas la première préoccupation des ménages. Les gens s’assurent parce que c’est obligatoire, ils cherchent – en général – des contrats pas trop cher (d’où le succès des comparateurs) et vogue la galère, en cas de sinistre ils verront ce qui se passera.
Au sujet de la date d’échéance, même s’ils reçoivent un courrier les avertissant, ce n’est pas leur lecture préférée. Ce sont des courriers mis de côté, qui sont oubliés et le renouvellement est automatique.
Là dessus la loi Hamon permet de résilier, sans se préoccuper de cette date. C’est un problème de gestion pour les assureurs qui relève plus d’une gestion informatique (remboursement de la prime au prorata,…) que d’un problème d’assurance.
Mais, dans la mesure, où il y a un garde-fou, obligeant l’assuré à rester au moins 1 an avant de pouvoir résilier, cela empêchera les « zappeurs de contrat » de changer d’assureur tous les 4 matins.
Tout le monde le sait, les primes ont tendance à augmenter au fil du temps et les cadeaux (type mois gratuits) ne sont faits qu’aux nouveaux clients (ce qui est le cas dans les autres secteurs d’activité où les clients s’abonnent sur le long terme). Donc, changer d’assureur de temps à autre relève de la saine gestion.
La loi Hamon et son garde-fou (impossibilité de résilier des contrats qui ont moins d’un an) va-t-il conduire les assurés à changer plus souvent d’assureur ?
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