Nous avons dans notre jardin des chênes centenaires, majestueux et fort utile.
L’été, en période de canicule, ils nous apportent ombre et fraîcheur.
C’est connu de longue date, les arbres permettent une forme de régulation des températures. Des villes commencent à se reboiser et cela – en cas de forte chaleur – permet d’abaisser la température de quelques degrés.
En cas de forte chaleur, dans une ville comme Paris (et ce n’est pas la seule), les jardins publics restent ouverts la nuit pour permettre aux parisiens de s’y réfugier pour trouver quelques fraîcheurs.
En contrepartie, dès que l’automne approche, les feuilles jaunissent, tombent et il faut les ramasser. En cas de violente intempérie, un arbre peut tomber par la force du vent ou être foudroyé. On ne peut pas grand-chose contre les forces de la nature.
Mais ce négatif n’est rien par rapport au positif que nous apportent les arbres, la France est un pays largement boisé.
Eh bien, il y a un de nos voisins, installé depuis 3 ou 4 ans, qui savait à quoi ressembler son environnement proche (un peu comme ceux qui s’installent en bout de la piste d’un aéroport et qui se plaignent des avions qui décollent ou se posent), se lamente que nos arbres centenaires le gênent : risque de chute (c’est toujours possible), feuille qui tombent (c’est la nature), ombre (c’est de la fraîcheur bienvenue en cas de forte chaleur).
Que répondre à un tel individu, qui sans son jardin à fait abattre tous ses arbres et traiter son terrain au Roundup (pour éviter les mauvaises herbes) … rien … Il serait à plaindre d’être aussi peu sensible à la nature indispensable à la vie.
Mais laissons-le, ignorons-le dans son jardin parfumé au Roundup lorsque rien ne le protégera des fortes chaleurs de l’été.
