L’équilibre des cimes

La vie politique tient à un fil que la justice entretient en équilibre de pouvoir à qui peut le prendre.

Ainsi apprend-on, au cours d’une énième commission parlementaire tellement ennuyeuse de redondance que seulement une dizaine participait sur trente aux festivités, que si la plupart des faits reprochés, à un ancien candidat au poste suprême de France, ne risquait pas de tomber sur le coup d’une prescription dot une nouvelle loi faisait opportunément l’effet, le-dit candidat aurait put poursuivre sa quête.

Les uns disent que les français ont été privés de vrais débats sur les programmes de chacun, les autres que cela n’aurait changé grand-chose vu ce qui était proposé notamment le démantèlement du service public de la sécurité sociale pour l’offrir au privé qui n’attend que cela pour augmenter sa part de marché juteux.

A propos, savez-vous qu’un certain capitaine d’industrie, qui doit bien être maintenant maréchal en faveur de son âge, avait dans son passé de jeune toujours combattu pour ce droit à l’assurance : au privés les petits soins quotidien, au public les risques lourds.

C’était une autre version du fameux au privé les bénéfices, au public les dettes.

Bien entendu, les bénéfices sont pour les actionnaires, les dettes pour les citoyens tous réunis dans un troupeau de moutons bêlant.

Mais, pour en revenir à notre affaire, il se révèle au grand jour ce que chacun sait trop, l’indépendance de la justice trop dépendante du pouvoir en place.

Comment un individu ne pourrait-il pas tenir compte des pensées et visées de son supérieur hiérarchique qui a main mise sur son déroulement de carrière qui, dans ces milieux à têtes à claques, seul compte tant il est nécessaire de faire le beau en salons de Provence.

Mais, aussi, comment faire pour éviter de tomber sous le pouvoir des juges qui auraient trop tendance à diriger selon leur seule lorgnette de point de vue étriquée.

Décidément, la Démocratie est un sacré cirque !

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